lundi 2 mai 2011

And the winner is.... Sarah Burton!!!

Impossible d’échapper à l’événement majeur de ce week-end qui a envahit la toile et  nos écrans télévisés, à savoir : le mariage de « Kate et William ». (C’est drôle d’ailleurs, cette façon de les appeler par leurs prénoms, comme si nous les connaissions, comme s’ils faisaient partie de nos propre vies… Sujet sociologique et psychologique, fort intéressant au demeurant, mais que nous étudierons éventuellement lors d’un prochain post…)
Ainsi, têtes couronnées, familles princières d’hier et d’aujourd’hui, stars en tout genres et personnalités politiques se sont précipitées sous les arches séculaires de l’Abbaye de Westminster afin d’assister à la célébration de cette union tant attendue. Celle d’un prince héritier et d’une jeune femme issue de la bourgeoisie britannique, comme un trait d’union entre la tradition de la Couronne Britannique et la modernité d’un pays au cœur de l’Europe.
Cependant, ce n’est pas de ceci dont nous allons parler aujourd’hui, mais d’une autre star : la robe de Catherine Middleton.
En effet, la robe de la mariée fut le secret le mieux conservé depuis les débuts des préparatifs du mariage princier. Toutes les attentions et toutes les rumeurs se sont focalisées sur la tenue que porterait la future princesse en ce vendredi 29 avril 2011. Toutes les rumeurs, tous les fantasmes stylistiques mais aussi toutes les interrogations quant au nom du créateur choisit afin de la dessiner. Les Britanniques, dont c’est d’ailleurs l’une des spécialités, ont même pariés sur celui-ci.
Et c’est ainsi, que par une belle matinée de printemps, une jeune femme éblouissante sortit de sa voiture, devant une foule en liesse, afin d’épouser le futur roi d’Angleterre et montrer ainsi au monde, tel un totem, symbolisant ce comte de fée moderne : sa robe de mariée !
Blanc pur, bustier sobre et élégant, traine courte (2,70 mètres tout de même), épaules et bras pudiquement recouverts d’une dentelle représentant les symboles des quatre entités composant la Grande Bretagne : la rose anglaise, le chardon écossais, le poireau gallois et le trèfle irlandais ; enfin un voile en mousseline minimal recouvrant son visage et un ravissant bouquet de muguet. Absolutely Fabulous !

Catherine Middleton

Encore quelques instants de suspens cependant avant de découvrir le nom….  Ce nom que tout le monde veut connaître… Qui sera propulsé dans le monde entier…. Juste le temps nécessaire à la mariée de sourire, d’être photographiée, filmée, retransmise sur les écrans du monde entier… Juste le temps d’annoncer le nom du gagnant de cette incroyable tombola royale…… la styliste Sarah Burton !!!
Une icône est ainsi née. Lors d’une minute de grâce, comme il en arrive rarement dans une vie, dans une carrière ; ou l’attention de tout un pays, de tout un monde, de toute la presse, de tous les professionnels du secteur de la mode se focalise.

Sarah Burton

Peu connue du grand public, Sarah Burton est arrivée sur le devant de la scène, suite au décès d’Alexander McQueen, l’année dernière, reprenant la direction artistique de la marque éponyme, après avoir assisté celui-ci durant près de quinze années.

Et c’est avec brio que Sarah Burton a su retranscrire l’univers du célèbre créateur, perpétuer son style, poursuivre sa vision ; celle d’un monde onirique, fantastique.  Univers créatif composé de références Baroques, Romantiques, Gothiques et Futuristes, transcendant ainsi une féminité exacerbée. Le style de Sarah Burton est cependant plus doux, moins « torturé » sans doute. Il conserve la substance de ce qui a fait connaître et aimer Alexander McQueen : des pièces d’exceptions, un style théâtral, des défilés spectaculaires. Loin d’un certain « prêt-à-consommer » que le styliste a toujours récusé.

Campagne officielle Alexander McQueen SS/11

C’est ainsi l’occasion pour nous de s’intéresser d’un peu plus près à la dernière collection printemps-été 2011 de la maison Alexander McQueen. Sarah Burton y propose une vision aérienne de la femme, presque végétale, inspirée notamment de l’iconographie Renaissance. Dégradés de blancs, noirs, camaïeux d’ocres  forment une palette de couleurs autour d’un imprimé phare, cher à Alexander McQueen : le papillon. Symbolisant parfaitement la femme Alexander McQueen, le papillon est fragile, gracieux, léger, presque irréel. Une parenthèse enchanteresse tout en délicatesse et en subtilité.

Backstage Alexander McQueen SS/11

Deux détails ont particulièrement retenus mon attention. Les coiffures tout d’abord. Longues chevelures nattées, faisant référence à certaines héroïnes médiévales ; aux plissés légers et graphiques. Et cette chaussure enfin. Sculpture dorée, onirique. Véritable œuvre d’art, dont les brides sont surmontées de légers papillons au destin fugace, capturés ainsi pour toujours tels les joyaux d’un cabinet de curiosité animalier.

 
Alexander McQueen SS/11

On aime! Definitively!

A.





4 commentaires:

  1. Je suis fan : de la robe, de l'article, de votre blog ! :) Mais il y a deux coquilles : vendredi 29 avril et non 19 comme écrit et un "blanc pure" sans -e c'est quand même mieux.
    Bonne continuation.

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  2. Bonjour jolis yeux doux. Merci infiniment pour ton commentaire, ton engouement ainsi que ta bienveillante remarque. Une minute d'inatention est vite arrivée... et hop! c'est le drame! ;-)

    A bientôt,

    A.

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  3. les chaussures papillons de mc queen sont superbes bravo pour ton gout ^^

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  4. Merci Black Bambi, elles sont effectivement in-cro-yables! il n'y a pas d'autres mots. Presque une sculpture. Je reverrai de les avoir ne serait-ce que pour les mettre sous cloche, telle une oeuvre à regarder.

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