vendredi 15 juillet 2011

Paris et Création – Vitrines sur l’Art aux Galeries Lafayette

Le lundi 11 juillet ont été lancées, pour la 3ème année consécutive, les Vitrines sur l’Art dans le cadre de l’opération Paris & Création aux Galeries Lafayette Haussmann.


Huit institutions culturelles, grand public ou beaucoup plus pointues, (Musée des Arts Décoratifs, Centre Georges Pompidou, Cité de l’architecture & du patrimoine, Maison rouge, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Palais de Tokyo mais également la Gaîté lyrique et le BAL) investissent durant un mois les vitrines des Galeries Lafayette, Boulevard Haussmann proposant ainsi aux passants une vision panoramique de l’offre culturelle de la ville.

Chacun des extraits d’exposition rendent compte de l’effervescence artistique de la capitale dans les domaines des arts plastiques, du design, des arts numériques et de l’architecture. Chacun de ces lieux représentant un art, un quartier, une programmation faisant apparaître la diversité géographique et culturelle de Paris.
Initiés et non initiés, parisiens, touristes français ou étrangers, tous peuvent ainsi se laisser surprendre par l’énergie créative de ces installations et bientôt, partir à leur tour expérimenter ces lieux.
Au programme de cette cuvée 2011 :
-          La Maison Rouge propose pour la vitrine des Galeries Lafayette un diorama, en partenariat avec le Manitoba Museum au Canada, faisant écho à l’exposition inaugurant son cycle d’expositions consacré aux scènes artistiques de grandes métropoles, mettant à l’honneur la ville de Winnipeg (Manitoba,Canada) du 23 juin au 25 septembre 2011.

-          Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose un aperçu de ses collections permanentes invitant l’artiste Ariane Michel à choisir des œuvres afin de les présenter en regard de ses propres films, imaginant ainsi des rencontres poétiques et inattendues tout en renouvelant l’exercice de l’accrochage par le regard de jeunes artistes favorisant ainsi les conversations particulières entre œuvres et générant des relectures et de nouveaux récits.

-          Le Musée des Arts Décoratifs a choisi de faire écho à l’exposition Plastique Ludique consacrée à la designer tchèque, Libuse Niklova présentée dans la galerie des jouets, déclinant figurines et animaux aux formes douces et simplifiées. Réalisés en caoutchouc et en plastique à partir des années 50, ses jouets sont aussi célèbres que notre girafe Sophie. Coup de cœur des Garçons aux Foulards pour ses créations colorées et ludiques !

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

-          Dans le cadre d’un Module hors-les-murs, le Palais de Tokyo a invité l’artiste Jean-François Leroy à réaliser une installation inédite, pensée spécifiquement pour l’une des vitrines des Galeries Lafayette et est sans doute l’une des œuvres les plus abstraites de cette exposition des Vitrines sur l’Art.

-          La Gaîté lyrique, nouveau lieu culturel de la Ville de Paris, à confié la réalisation de sa vitrine au collectif Ill-Studio, proposant ainsi une installation originale afin d’explorer et de mieux comprendre la création à l’ère du numérique. Faisant écho à l’exposition Public domaine - Skateboard culture, les passants découvrent ainsi l’influence du skate dans toutes les sphères artistiques.

© Les Garçons aux Foulards


-          Le Centre Georges Pompidou a choisi de faire écho à l’exposition « Paris-Delhi-Bombay… », en collaborant avec deux des artistes présentés dans cette exposition afin de réaliser un vitrine invitant le public à découvrir la scène artistique et la société indienne contemporaine. Sous la forme d’un dialogue inédit des expressions artistiques, l’exposition Paris-Delhi-Bombay rend compte des mutations de la société indienne, à travers la perception qu’ont les artistes de la politique, de la religion, de l’identité, de l’urbanisme ou du foyer ; et a pour ambition de faire se rencontrer deux cultures, les artistes de deux pays, et de mieux faire connaître la jeune société indienne et sa scène artistique en plein essor. Pari réussi avec une vitrine colorée et impertinente ! Second coup de cœur des Garçons aux Foulards !

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

-           Le BAL quant à lui, reconstitue la galerie CAMP, première galerie indépendante de photographie à Tokyo, fondée en 1979 par Daido Moriyama et Keizo Kitajima. Véritable révolution sur la scène artistique japonaise, la galerie CAMP proposait des accrochages différents tous les mois sous forme d’« happening », saturant les murs de photographies, du sol au plafond.

© Les Garçons aux Foulards


© Les Garçons aux Foulards

-         La Cité de l’Architecture et du Patrimoine enfin, consacre sa vitrine à l’exposition « La Ville fertile, vers une nature urbaine » ; explorant ainsi la place de la nature dans la ville contemporaine, à travers une trentaine de réalisations françaises et étrangère.

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

Très belle initiative des Galeries Lafayette, alliant ainsi shopping et découverte culturelle, offrant ainsi un panorama des expositions les plus pointues en matière d’Art Contemporain de la capitale. Il ne vous reste ainsi plus qu’une chose à faire, courir découvrir ces vitrines jusqu’au 5 août, puis direction le musée ou l’institution de votre choix afin d’en visionner les expositions.

A.

Vitrines sur L’art – Paris et Création
Du 11 juillet au 5 août 2011
Galeries Lafayettes
40 Bld Haussmann - 75009 Paris
www.galerieslafayette.com

lundi 11 juillet 2011

Parenthèse enchantée – Givenchy Haute Couture

Fashion Week Haute Couture cession Automne-Hiver 2011 terminée ! Résultats ? Des maisons institutionnelles un peu classiques… un désastre complet…une scène de jeunes créateurs plus que prometteuse (Alexis Mabille, Maxime Simoens, Bouchra Jarrar, Iris van Herpen pour ne citer qu’eux…) et un coup de cœur absolu…(comme souvent, je le confesse) pour la collection de la Maison Givenchy proposée par Riccardo Ticci.


Dix modèles présentés à quelques privilégiés, dans l’intimité et les dorures des salons Haute Couture Givenchy ; faisant ainsi écho à l’histoire et à la raison d’être de la Haute Couture.


Une collection étroite, mais totalement cohérente, avec comme fil conducteur le blanc. Couleur étonnante pour une collection hivernale, presque concept, rappelant intelligemment le fait que les clientes Haute Couture viennent essentiellement dans les maisons parisiennes afin de trouver des tenues pour des événements exceptionnels. Symbole enfin de la pureté, de la légèreté et presque d’une certaine forme d’immatérialité, le blanc est traité par Riccardo Ticci plus en tant que matière que couleur.



De sa version quasi impalpable en un bustier en mousseline transparente, aux volumes en plumes d’autruche brodées, en passant par les dentelles de calais et les sequins et cristaux brodés aux accents féeriques, cette collection, subtile  déclinaison de la précédente, nous rappelle avant toute chose que la Haute Couture se doit d’apporter une certaine forme de magie et de poésie. En effet, contrairement, à beaucoup de maisons cette saison, au style parfois proche du Prêt-à-porter, les dix modèles de cette collection,  ont l’élégance de nous faire rêver et de nous transporter dans l’univers créatif de Riccardo Ticci.


Robes longues, sandales, minaudières, boléros, subtilement rehaussés d’or, sont enfin sortis des salons de l’avenue Georges V, pour un shooting presse non conventionnel, battant le pavé, le temps d’une séance sur les quais de Seine.



Contraste troublant entre modernité et tradition, poésie et urbanité, douceur et force, ce shooting représente à lui seul un style, une vision, celle toujours avant-gardiste du Directeur Artistique de la maison Givenchy - Riccardo Ticci.
A.

mardi 5 juillet 2011

Un week-end, Deux mariages : Kate Moss vs Charlene Wittstock

Nous avons vécu un week-end très chargé sur la planète « celebrities » ! En effet, quelques semaines après l’union du Prince William et de Kate Middleton, deux des mariages les plus attendues de l’année se sont déroulés à quelques heures d’intervalles.

D’un coté, Kate Moss, mannequin, styliste et muse à ses heures perdues, et le guitariste du groupe de rock The Kills, Jamie Hince, se sont dit oui. De l’autre, la ravissante nageuse Charlène Wittstock, et son altesse le Prince Albert de Monaco se sont officiellement mariés après une relation de plus de cinq ans.


 
Deux villes, deux « légendes », deux « contes de fée », deux états d’esprits ; Monaco et son ambiance princière, et le sud-ouest de l’Angleterre et sa touche rock'n'roll.



Mais qui de ces deux jeunes femmes remporte la palme du plus beau mariage, de la cérémonie la plus mode et du statut d’épouse la plus cool ?....  Les Garçons aux Foulards ont menées l’enquête !

Attention, Battle de star !!!

La mariée

On ne les présente plus tant nous en avons entendu parler dernièrement.  D’un coté la célèbre « brindille »,  37 ans, mannequin depuis l’âge de 14 ans ; parcours Fashion irréprochable (ou presque… elle aurait pu se dispenser de certaines campagnes publicitaires…) mais au parcours sentimental quelque peu chaotique (passons sous silence l’époque cheveux sales et Pete Doherty…).

De l’autre, une « célèbre inconnue » en Europe. En effet, autant, la Sud-Africaine Charlène Lynette Wittstock, 33 ans, est reconnue dans le domaine sportif pour ses talents de nageuse, autant elle n’était que très peu présente sur les devants de la scène médiatique avant sa relation avec Albert de Monaco. Physique élancée d’actrice Hollywoodienne, aux lignes parfaites, anglo-saxonne, issue d’un univers totalement différent à celui des anciennes familles noble du Vieux Continent, Charlène correspond parfaitement aux choix en matière de femme des Grimaldi. Le parallèle possible avec Grace Kelly est d’ailleurs assez étonnant.

Chacune des deux jeunes femmes ayant ses qualités propres, il nous est difficile de les départager. Egalité donc.

Kate – Charlène : 1 - 1

L’époux

Deux univers et deux personnalités opposés. Jamie Hince, musicien, guitariste, co-fondateur du groupe de rock The Kills, a ce petit quelque chose que peuvent avoir les musiciens, les artistes. Ce coté créatif, sensible, peut-être trop, mais qui a toujours fait plier Mlle Moss. Sans pour autant en avoir tous les cotés négatifs et les démons (CF : Pete Doherty).

De l’autre, le Prince Albert de Monaco, 53 ans, souverain de l’un des plus petits territoires de la planète mais qui a su attirer tout au long du 20ème siècle, riches et puissants du monde entier. Personnage intéressant, surmédiatisé depuis sa plus tendre enfance, et depuis le décès de sa mère Grace Kelly, seul descendant mâle direct de la famille Grimaldi, il porte le poids de la tradition et du devoir de succession. Ancien sportif de haut niveau, jet-setteur et tombeur de ces dames, (bah oui, même quand on a pas un physique de playboy,  le titre de prétendant au trône Monégasque peut avoir son charme…) Après de multiples relations amoureuses plus ou moins officielles, avec mannequins, sportives ou autres actrices en vue, et même la naissance de deux enfants hors mariage, SAS Albert de Monaco, semble enfin avoir trouvé la personne idéale à ses cotés.


Le prince Albert nous laissant malheureusement de marbre, le rockeur Jamie Hince remporte nos suffrages !

Kate – Charlène : 2 - 1

Le lieu

Loin du tumulte Londonien et de la presse a scandale, Kate Moss et Jamie Hince ont choisis de célébrer leur union religieuse dans le cadre intime et champêtre de l'église de Cotswolds, petit village situé dans le sud-ouest de l’Angleterre, non loin de Southtrop, ou se situe la propriété du mannequin britannique.


Protocole oblige, le mariage princier de Charlène Wittstock et Albert de Monaco s’est déroulé à l’intérieur du Palais du Rocher, dans la Cours d’Honneur, qui a été transformé pour l’occasion en lieu de culte afin de célébrer l’office religieux et permettre d’accueillir les quelques 800 invités officiels.



Entre le hall d’entrée glacé du Palais du Rocher et le charme pittoresque d’une petite église nichée dans la campagne anglaise, le choix est tout fait !

Kate – Charlène : 3 - 1

La robe

Kate Moss, malgré la polémique qui entoure depuis le mois de février John Galliano, a soutenu son ami, portant le jour de son mariage une très belle robe ivoire signée du styliste britannique.  Fourreau en soie transparente, brodé de sequins et de cristaux, porté sur un body chair laissant apparaître les jambes du mannequin ainsi que ses épaules dénudées, long voile en mousseline brodée dépassant de peu la traîne. Inspiration néo-bohême et références Symbolistes, ce modèle incarne avec ses quelques mètres de soie, le génie du couturier déchu. Entourée d’une dizaine de demoiselles d’honneur , dont sa fille Lili Grace, toutes vêtues de robes champêtres et coiffées de couronnes de fleur, Allure sylphide et gracile, simplicité terriblement élégante ; elle nous rappelle que Kate Moss est montée sur les podiums pour la première fois à l’âge de 15 ans, lors d’un défilé John Galliano, et ayant connue elle-même l’adversité en 2006, fut soutenue par certains créateurs amis, dont le regretté Alexander McQueen et le trublion de la mode John Galliano.



Sur le rocher, c’est l’une des créations de la ligne Privée du créateur Giorgio Armani qui fut choisie pour habiller la future princesse Monégasque. Modèle sobre et élégant, à l’image des collections du styliste italien ; fourreau de soie blanc-cassé rebrodé de près de trente mille pierres, quarante mille cristaux Swarovski et vingt-mille larmes de nacre,  épaules recouvertes d’un col double en trompe l’œil, voile en mousseline de soie transparente recouvrant au début de la cérémonie la mariée, délicatement maintenue dans les cheveux par à une très belle broche en diamant. Nous apprenons que la réalisation de la robe a nécessitée près de 2500 heures de travail ! Nous ne pouvons ainsi qu’admirer la pureté de la ligne et la qualité des broderies.

Cependant un doute nous envahit quant au choix du créateur. En effet, quelle surprise d’apprendre celui qui a été choisit pour réaliser la robe de Charlène Wittstock fut Giorgio Armani. Choix peut-être due à la double culture du styliste, d’origine italienne mais dont la maison de couture est  basée à Paris ; à l’image de l’histoire du Rocher qui a bercé au fil des siècles entre influence Française et Génoise. Seule explication que nous avons trouvé, car avouons le, le classicisme d’Armani n’attire plus l’attention de la presse spécialisée depuis de nombreuses années, et ce type d’événements est souvent l’occasion d’attirer l’attention du public sur le travail d’un créateur, son talent, sa modernité ; citons entre autre Kate Middleton en Alexander McQueen, Lily Allen en Delphine Manivet et en Chanel, Kate Moss en John Galliano… Ou bien peut-être ce choix ne fait-il qu’illustrer un état d’esprit général sur le rocher, celui d’une parenthèse ou règne une certaine douceur paisible, classique, aux accents légèrement surannés… Nous restons pensifs…





Ainsi, même si nous aimons beaucoup la pureté stylistique de la robe portée par Charlène de Monaco, ainsi que la ravissante broche en diamant qui agrémente sa coiffure. Nous disons un grand bravo donc à Kate Moss pour avoir eu le courage d’assumer ses choix et de soutenir ses amis ! Et un grand bravo à John Galliano pour cette très belle création, synthèse de son œuvre, et début d’une nouvelle étape de sa carrière, c’est du moins tout ce que nous lui souhaitons.

Kate – Charlène : 4 – 1,5

La cérémonie

Après une cérémonie religieuse intime de quarante-cinq minutes, le couple Moss-Hince a échangé un long baiser sous les applaudissements des invités et devant les photographes, avant de se rendre en Rolls Royce  dans la propriété du mannequin, pour la deuxième partie du mariage, avec en fond sonore "Gimme Shelter" des Rolling Stones. C’est d’ailleurs un mini festival de rock qu’on organisés les nouveaux mariés pour fêter leurs noces, qui ont d’ailleurs étaient rebaptisées pour l’occasion Mosstock ! Les festivités ont durées près de trois jours, avec une liste d’invités triés sur le volet, issus du monde de la mode, de la musique et du cinéma. Etaient entre autres présent le mannequin Naomi Campbell, l'acteur Jude Law, les stylistes Stefano Pilati et Vivienne Westwood



Le rocher a quant à lui accueillit une cérémonie bien plus protocolaire, avec  la présence d’une bonne partie des têtes couronnées et chefs d’état européens dont Mr Nicolas Sarkozy sans son épouse Carla. Une famille Grimaldi tout en robes pastels, un baiser final quasi glacé, une Charlène Wittstock apeurée, cinq demoiselles d’honneur on ne peut plus prévisibles, issues des villages alentours vêtues de costumes traditionnels, banquet organisé pour « la foule » Monégasque,  protocole strict parfaitement respecté, tout a été orchestré afin de plaire au plus grand nombre.





Le soir, une fête plus intime fut organisée, pour 300 invités privilégiés, dont le clou du spectacle fut un très beau feu d’artifice de plusieurs minutes  tiré au dessus de la baie de Monaco afin de clôturer les festivités officielles.  Une étonnante impression de froideur se dégageait cependant de cette cérémonie, sans doute lié à l’aspect solennel et protocolaire de l’événement. De plus, n’oublions pas la rumeur d’annulation qui a circulée durant plusieurs jours avant le mariage de Charlène Wittstock et d’Albert de Monaco, doute qui ne fait d’ailleurs que continuer de planer sur les éventuelles raisons de l’annulation, et les enjeux de ce mariage. La curiosité étant humaine, cela nous intrigue … mais trêve de bavardage, place au verdict !





Mosstock versus feu d’artifice au dessus du Rocher… Choix cornelien !.... Mmmmm non, je déc…. ! O Kate, Gloire à toi !!!!

Kate – Charlène : 5 – 1,5

Jeu, Set et Match - Kate Moss remporte haut la main le match du mariage  le plus cool de l’année !


Longue vie aux jeunes époux Hince ! Ainsi qu’une pensée à la toute nouvelle Princesse Charlène de Monaco. Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur, et surtout un parcours amoureux sans nuages, loin des échecs qu’on connue les autres membres de la fratrie Grimaldi.

Nous en profitons d’ailleurs pour souligner la sagacité et la ténacité de Miss Campbell, qui grâce à la magie du jet privé, a pu dans la même demi-journée, assister aux mariages de Kate Moss et de Charlène Wittstock ! Et ainsi se classer en top position de la happy few la plus branchée du week-end!

A.