vendredi 26 août 2011

Petite escapade Maltaise

Trêve estivale oblige, Les Garçons aux Foulards ont été peu présents sur la toile ce mois-ci et vous en demande mille pardons.
Pour nous rattraper, nous allons vous proposer dans les jours suivant une sélection d’articles spécial vacances, ou plutôt post-vacances afin de profiter de ce bel été indien qui s’annonce et oublier le (triste) retour, au travail… Si, si…
Et pour débuter, nous allons vous présenter une nouvelle chroniqueuse, de nos amies, Mlle S ! Baroudeuse choc mais toujours très très chic, Mlle S, parcours, le temps d’une escapade, l’Europe et parfois le vaste Monde. Ainsi, au fil de ses périples, Mlle S partagera avec nous ses clichés, ses pensées, mais également ses coups de cœur et ses jolies découvertes, afin de nous faire voyager en quelques instantanés. Et pour ce premier article, direction le cœur de la Méditerranée : Malte !
Mais éclipsons nous et laissons place aux aventures de Mlle S…
Action !
Plus petit état européen, carrefour de la Méditerranée, tout le monde connaît Malte de nom, mais peu sont ceux à avoir déjà été sur l’une des îles qui composent cet archipel.
Histoire riche et tumultueuse, Malte, de par sa position stratégique a toujours été un lieu de convoitise. Phéniciens, Grecs, Carthaginois, Romains, Barbares, Byzantins, Arabes, Chevaliers de l’Ordre et enfin Français et Britanniques se sont succédés sur l’île, emportant avec eux, un peu de leur culture et de leur langue.
Les plus beaux exemples de ce melting pot culturel millénaire sont sans doute la langue, le malti, mélange d’italien, d’arabe et de français, la gastronomie avec ses spécialités de « pastas » à l’italienne et de lapin, mais également son architecture, aux références multiples.
« Etrange » île aux paysages et à la beauté aride, composée d’une succession de criques, de rochers, ne laissant aucune place aux plages de sable fin. Très loin de l’image d’une certaine « jet-set » présente aux quatre coins de la Méditerranée,  et très loin des clichés sur les insulaires ; les gens y sont chaleureux, toujours prêts à vous aider, à communiquer et à partager avec vous leur histoire.
1er jour :
Capitale oblige, le premier jour de ce périple Maltais débute par la visite de Valetta. Ville ouverte sur la mer, mais toujours fortifiée ; la puissante citadelle médiévale abrite en son cœur une architecture retraçant les grandes lignes de son histoire. Bâtiments d’inspirations Gothique, Renaissance, Arabisants, ou encore Baroque, le chef d’œuvre à  pas manquer est la cathédrale Saint Jean, et son incroyable décor baroque, lambris et stucs or tapissent les murs, alors que le sol est recouvert de fresques en marbres. Un joyau du Baroque Italianisant.
© Les Garçons aux Foulards

La vieille ville se caractérise également par ses ruelles étroites et piétonnes, mais aussi par les fameuses cabines téléphoniques rouges, faisant écho à la très forte influence que l’empire britannique a joué ses deux derniers siècles. En effet, Malte fut une colonie de la couronne de 1816 jusqu’à l’indépendance de celle-ci, en 1964.
© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

Pour ce qui est des lieux dits « branchés », il faudra sortir de la ville et se diriger vers Saint Julian et Pezzalle, à quelques minutes de bus ou de taxi. Villes estudiantines par excellence, fréquentées par les jeunes du monde entier en quête de cours de langue, mais aussi de soleil et de fête, ces deux villes regorgent de bars plus ou moins lounge et de clubs plus ou moins à la mode, mais je vous avouerai que peu m’ont séduit, et face aux beautés de l’île, ils ne furent qu’anecdotiques.
Changement de décor et d’esprit, et direction Vittoriosa. Petite ville de près de 3000 habitants sur la côte juste en face de Valetta, Vittoriosa se caractérise pour sa douceur de vivre, par ses ravissantes maisons de ville aux balcons en fer forgé, aux confortables bow-windows (habitude architecturale emmenée sur l’île par les britanniques), par ses explosions de fleurs et son charme incroyable. Sans oublier, le port de pêche et l’église Saint Lawrence, de style baroque située face à la mer ; les couchers de soleil y sont fantastiques !
© Les Garçons aux Foulards


© Les Garçons aux Foulards
 
2ème jour :
Direction à présent vers le nord de l’île, plus sauvage, un peu plus excentré, il cache bien des surprises. Et commençons tout d’abord par la petite ville de Mellieha qui nous a donné notre mot du jour : Fenek, spécialité locale…
Ne vous y méprenez pas, car il est également très bien connu chez nous : il s’agit du lapin ! Et quoi de mieux que les pierres chargées d’histoire d’un ancien moulin, vieux de 400 ans, composant le magnifique restaurant Il-Mithna pour y déguster ce plat typique ? Le vin y est excellent, comme partout sur l’île, les poissons frais cuisinés à la plancha, le service particulièrement soigné (comme dans beaucoup d’autres établissements) et la liqueur y est de figue ! … En un mot, ou presque… tout n’y est que « luxe, calme et volupté »…  
Il-Mithna, 45 Trik il-Kbira – Mellieha
Encore un peu plus haut, Comino. Ile vierge de tout, rocher grand format entouré de bleu lagon, abritant seulement 4 habitants, vestige des chevaliers de l’ordre avec ses hautes tours fortifiées pour guetter les éventuels envahisseurs. Spectacle garantie, le temps d’une mini croisière dans les eaux turquoise.


© Les Garçons aux Foulards


© Les Garçons aux Foulards

3ème jour :
Aventurons nous à présent vers le centre de l’île afin de découvrir Mdina, la « Città Notabile » ! Ville de villégiature de l’aristocratie maltaise, depuis la Renaissance, Mdina est sans doute l’une des plus jolies villes de Malte. Citadelle fortifiée fondée en l’an 100 avant JC, elle est entièrement piétonne et abrite de magnifiques palais Gothiques et de style Renaissance Italienne bien sûr. Coupée du bruit, presque du monde, la douceur nous envahit… et le temps y a une dimension totalement différente, lointain, inexistant.
© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

Et là, face à une petite place, une jolie découverte pour une petite pause gourmande. Ciappetti, restaurant et salon de thé abrité dans la cour d’une ancienne noble demeure, nous accueille pour déguster une tarte au citron maison et un véritable capuccino italien. Le temps s’arrête, bercés par le bruit de la fontaine de la cour et des carillons chantant au vent, Ciappetti vous invite à la détente et à la méditation… 

© Les Garçons aux Foulards


© Les Garçons aux Foulards

Ciapetti, 5 Wesgha Ta’Sant’Agata - Mdina
4ème jour :
Symbole de Malte : les bus, insolites !
Retour à Valetta, devant la Fontaine des Tritons pour prendre le bus ! Si, si ! Car quoi de mieux que ce symbole de Malte pour découvrir l’île sous tout ces aspects. Unique moyen de transports, les bus, importés pour les premiers en 1905, sont à la fois utilisés pour le service public, tel le ramassage scolaire, et pour l’activité touristique de l’île. Touristes et habitants se côtoient ainsi le temps d’un voyage… Ils sont également une attraction à part entière, chacun customisé par son propriétaire ; photos de famille et breloques côtoient diverses références à la Madone et autres images pieuses, car n’oublions pas que la religion fait partie intégrante de la vie de tous ici, donnant ainsi à l’île des faux airs d’un Cuba Méditerranéen.


© Les Garçons aux Foulards

Oubliez en revanche ses petites habitudes occidentales, ici, pas de plans dans les bus, pas d’horaires fixes, pas de stop prédéfinis, le plus agréable est de monter dans le premier bus et de se laisser guider par le destin, au hasard d’un arrêt, d’un coup de cœur, d’un nouveau village que l’on découvre ainsi, ou d’une nouvelle perspective ! Les bus sont une réelle invitation à l’aventure et au dépaysement.


© Les Garçons aux Foulards
 
« Le moteur rugit, les amortisseurs remplissent avec peine leur fonction, la clochette tinte au fil des arrêts demandés grâce à une corde sur laquelle vous devez tirer, l’aventure commence, bienvenue vous êtes à Malte !! »
Billets vendus à l’unité (46 cents) où à la semaine pour circuler dans toute l’île (14 euros).  Pour les moins aventuriers, les taxis sont nombreux et particulièrement bons marché également ! 
5ème jour :
Un lieu mythique, une femme unique : Tai Marija

En vacances quoi de plus beau que les rencontres ? C’est à Mosta, dans le centre de l’île, que nous avons fait une très belle rencontre. Celle de Marija, star du petit écran, qui a une émission de cuisine à la télévision Maltaise et qui vous reçoit chez elle, dans son restaurant, le Tai Marija.

© Les Garçons aux Foulards

Au menu, mezzés, spécialités Méditerranéennes, poissons grillés, escargots, lapin bien-sûr. Mais aussi folklore local, chanteurs, joueurs de guitare et de mandoline, casseroles en cuivre accrochées aux murs et photos anciennes de sa mère, elle aussi cuisinière émérite et surtout une ambiance très chaleureuse grâce à la présence de la propriétaire des lieux, qui déambule et discute avec tous ses clients.

© Les Garçons aux Foulards

Marija fait partie de ces belles personnes, qui lorsque vous avez la chance de les rencontrer, vous font vivre un moment inoubliable. Bien plus encore, Marija vous fait vivre Malte !... Sincèrement… « Grazzi Marija !»
Tai Marija, Trik il-Ksotituzzjoni – Mosta
6ème jour :
Dernier jour de ce périple Maltais, et pour cela, direction Rabat, connue pour son travail artisanal du verre soufflé mais également pour ses catacombes. Crées par les Phéniciens durant l’Antiquité, Sainte Agathe s’y est cachée au 3ème siècle, lorsque qu’elle a fuit les répressions romaines et leur a ainsi donné son nom. Les catacombes de Sainte Agathe furent utilisées au fil des siècles, et de nombreuses fresques datant du 12ème et 15ème siècle en gardent le témoignage. Visite guidée intime pour trois personnes en anglais, avec un guide qui s’attache à vous décrire avec le plus de détails ce lieu ayant marqué l’histoire de Malte durant près de deux millénaires.

Au bout de ces quelques jours passés à Malte, Valetta, la capitale, cœur du tourisme, ne fut pas l’étape la plus marquante de ce séjour, même s’il faut reconnaître la beauté de cette ville marquée par l’histoire de ses occupants successifs, mais bien au contraire le cœur de l’île dans lequel il ne faut pas hésiter à s’aventurer et les gens ouverts, avec lesquels il faut échanger. Fait étonnant pour un état majoritairement catholique, les grandes églises, richement décorées, de styles baroques, sont payantes. Autre détail, le service dans les restaurants, est toujours impeccable. Les gens sont chaleureux, vraiment prévoyant du bien-être des clients ; comportement totalement différent de la plus part des autres villes touristiques dans lesquelles j’ai été emmenée à aller. Enfin, pour les passionnés de plongée, l’île est entourée de récifs magnifiques, vous permettant de concilier culture et découverte de cette île trop méconnue recelant une richesse humaine incroyable.

© Les Garçons aux Foulards
Bon voyage à vous et à très bientôt pour une prochaine destination.
Mlle S.

mardi 2 août 2011

A la rencontre du créateur Stéphane Verdino

Après deux petites semaines d’absence estivale, les Garçons aux Foulards reviennent sur la toile et vous  ont organisé pour se faire pardonner, une très jolie surprise ! Nous avons en effet, eu la chance d’interviewer, dans sa boutique de la rue Charlot, le célèbre Créateur Stéphane Verdino, et ainsi, découvrir son univers créatif, mais également son parcours personnel, ses 20 années passées dans le milieu de la mode, sa passion du cuir, mais aussi un peu plus sur la personne, sa sensibilité créatrice, son histoire.

© Les Garçons aux Foulards
Passion du cuir qui est à la base d’un modèle de sac iconique, qui, en l’espace de quelques mois a permit à son créateur de se faire connaître du grand public : le cabas !
Qui ne connaît pas en effet le fameux cabas Stéphane Verdino ? Sa « simplicité », sa souplesse, sa ligne reconnaissable et son absence de logo, ont fait de lui l’un des modèles de sac les plus désirables des amoureux de la mode dès son lancement en 2005.
En revanche, peu sont ceux qui en connaissent l’histoire et les sources d’inspirations. Et qui de mieux pour nous le faire découvrir, avec générosité et volubilité comme à son habitude, que son créateur lui-même, Monsieur Stéphane Verdino….
Commençons par le commencement... le cuir.
Matière noble, douce, presque sensuelle, la passion du cuir est à la base de tout dans la vie de Stéphane Verdino. Découverte au cours de l’été de ses 15 ans dans un atelier de sellerie pour chevaux en Camargue, Stéphane Verdino tombe tout de suite amoureux de la beauté de cette matière et sait qu’il souhaite travailler dans cet univers.
Après des études orientées vers les métiers de la sellerie et du cuir, il rentre par la petite porte dans l’univers de la maroquinerie dans les ateliers de la maison Lamarthe, situés au 12 rue Charlot, en 1984, en tant qu’ouvrier maroquinier. Touche à tout de talent, curieux et inventif, Stéphane Verdino découvre rapidement les différents métiers du cuir, en tant que modéliste, puis en tant que styliste aux coté de Didier Lamarthe durant près de 5 ans. Et c’est après avoir travaillé au fil des années, aux cotés de Paloma Picasso, d’Hedi Slimane, jeune designer pour New Man, et enfin en tant que bras droit du célèbre créateur de maroquinerie, au style luxueusement déjanté, Mr Renaud Pellegrino, qu’il apprend tous les aspects de l’univers de la mode, et décide de lancer sa propre collection.
L’idée principale?
Détourner les codes de la maroquinerie traditionnelle et arriver à l’essence même d’un sac. Inspiré par le travail de créateurs au style minimaliste et épuré tels Martin Margiela, Ann Demeulemeester,  Helmut Lang ou encore Hedi Slimane ; mais aussi par le travail des stylistes Japonais qu’il découvre lors d’un voyage à Tokyo, que Stéphane Verdino souhaite créer un sac aux proportions idéales, sobre, pratique, à l’élégance nonchalante et discrète afin de ne pas perturber la silhouette.
L’histoire ?
Enfermé seul, durant une semaine, dans les ateliers de Renaud Pellegrino avec un important stock de cuir blanc, afin de ne pas se laisser influencer par la couleur, et ne se concentrer que sur la forme, Stéphane Verdino réfléchit aux principes du Design, éliminant le superflu pour ne se concentrer que sur l’essentiel, rejetant l’accessoire pour atteindre la fonction. Deux grands morceaux de cuirs presque brut, coupés bords francs et non doublés, deux anses, absence totale de tout « bijoux » de sac et enfin le lien entre le sac et les anses constitué d’un rectangle de cuir maintenus par quatre rivets métalliques tels une discrète signature stylistique. Le cabas Stéphane Verdino est né ! Les déclinaisons ne furent qu’une suite logique, le cabas XL et XS, le 48h, le polochon, la besace et bien sûr les trousses zippées.

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

La suite ?
Nous la connaissons ; distribué dès sa 1ère saison dans les boutiques et grands magasins les plus tendances de la planète, Stéphane Verdino ouvre sa boutique en propre au 10 de la rue Charlot, en hommage à ses débuts, 20 ans plus tôt dans les ateliers Lamarthe situés au numéro 12 et devient même, le temps de deux saisons, Directeur Artistique de la maison de maroquinerie française. Après avoir inauguré cette saison le premier shop in shop à Hong Kong, Stéphane Verdino se concentre sur Paris, avec comme objectif d’ouvrir une deuxième boutique, sans doute Rive Gauche courant 2012 afin de continuer à rester proche de sa clientèle favorite et éviter ainsi le cliché du créateur enfermé dans sa tour d’ivoire.
En effet, si vous faites un crochet par la rue Charlot, il n’est pas rare d’y croiser Stéphane Verdino en personne, déambulant entre la boutique et ses bureaux situés au 1er étage, qui se fera un plaisir de vous parler de ses sacs, des cuirs utilisés, de leur spécificités et enfin profiter de son spectacle favoris, voir ses créations prendre vie, s’adaptant à la personnalité de ses acquéreurs, pointu, rock n’roll ou carrément girly.
Les Collections ?
De saison en saison, les collections Stéphane Verdino ont sut grandir sans succomber au mirage de la « montée en gamme » traditionnellement présente dans l’industrie de la mode, conservant l’idée principale de fonctionnalité, de qualité et de simplicité en y apportant au grès des envies de son créateur, une pointe de douce folie. Ainsi, pour cette saison Printemps-Eté 2011, le cabas classique a été décliné en quatre couleurs aux teintes élégantes et estivales et nous avons également constatés l’apparition de 10 teintes pop et acidulées pour la ligne Neo !


© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards
Neo que sa quo… ?
Neo c’est tout simplement la ligne de cabas Stéphane Verdino en Néoprène. Matière technique issue du monde de la plongée, le néoprène outre ses multiples caractéristiques, sa facilité d’entretien et son incroyable résistance à surtout ce petit quelque chose mode qui le rend furieusement tendance et permet d’être décliné en une multitude de couleurs franches et vives qu’il est malheureusement très difficile de reproduire sur des cuirs traditionnels. Douceurs du touché et couleurs vitaminées, nous sommes totalement tombés sous le charme de cette ligne jeune et dynamique !

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards
Enfin (le jeu de l’interview ayant parfois ses petits avantages), nous avons eu le privilège de découvrir en avant-première la collection Automne-Hiver 2011 ! Au programme, cuirs de veau retournés façon velours mille raies, cabas en toiles, suèdes imprimées écossais, tartans, blasons brodés, associations de gris et de bruns pour un look rétro chic et un esprit résolument preppy ! Coup de cœur stylistique pour les derbys et cabas tartans coordonnés et pour les boots en suède gris !

© Les Garçons aux Foulards
  
© Les Garçons aux Foulards
 
© Les Garçons aux Foulards
 
Mais aussi quelques modèles de la collection Printemps-Eté 2012 !.... Je me dois de garder le mystère mais vous livre quelques indices… Mondrian, Wax, Judo, et un magnifique cuir grainé noir... Suspens…. En un seul mot : superbe !
Pour l’heure ?
Fin de période de soldes oblige, Stéphane Verdino part le temps d’une pause estivale sur l’Ile de Ré, lieu qu’il affectionne particulièrement depuis de nombreuses années. La boutique de la rue Charlot restera encore ouverte quelques petites semaines afin de faire profiter les chanceux vacanciers parisiens de tarifs très très intéressants sur la collection été (à partir de 10 euros, mais chuuuuuut… c’est un petit secret !) avant de rouvrir début septembre riche des nouvelles collections automne-hiver 2011 ! Alors, foncez ! ;-)
Très bonne lecture et très bon shopping à toutes et à tous.
Et à très vite pour un nouvel article !
A.

Stéphane Verdino
10, rue Charlot – 75003 Paris
Ouvert du mardi au samedi – 13h à 19h
www.stephaneverdino.com