samedi 31 décembre 2011

Très belle nouvelle Année 2012 à toutes et à tous!



Tic-Tac, Tic-Tac, Tic-Tac... Lentement, s'égrennent les minutes de cette dernière grise journée de décembre en attendant les lumières et les pétillements d'une belle soirée en perspective.

Attendue avec impatience par certains, impatients de tirer un trait sur une année 2011 par toujours limpide; crainte par d'autres à cause du spectre des Calendriers Maya et autres prophéties de fin du Monde, nous préfèrons pour notre part, nous en réferer au Calendrier Lunaire Chinois (bah oui, inversement des puissances géopolitiques oblige), qui nous dit que l'année 2012 sera sous le signe du puissant Dragon d'Eau, emmenant avec lui Force et Chance!

Et c'est bien tout ce que nous vous souhaitons, et bien plus!

Inutile d'égrener les sempiternels "Amour, Richesse, Santé" et autres souhaits.... Nous pensons que le bonheur est personnel, et que les souhaits et désirs sont différents à tout à chacun...

De notre part, que vous souhaitez de plus pour cette nouvelle année, sinon qu'elle vous soit douce comme la soie, colorée et riche comme un imprimé Cashmere et élégante comme un beau foulard...

Très beau réveillon à chacun d'entre vous, amis lecteurs, et rendez-vous en 2012 pour de nouveaux articles!

Vos dévoués A & W


vendredi 23 décembre 2011

Un très Joyeux Noel à toutes et à tous!

Chers lecteurs, chères lectrices, chers amis, chers inconnus, c’est avec une petite journée d’avance (histoire de peaufiner les derniers paquets et de mettre le chapon au four) que nous vous souhaitons un très très Joyeux Noel à toutes et à tous !

© Les Garçons aux Foulards

Que l’on soit Chrétiens ou non, Croyants ou non, peu importe, Noel symbolise bien plus que la date approximative de la naissance d’un enfant au cœur de l’Antique Palestine (nous laissons les historiens et théologiens débattre ce sujet).

Noel est pour nous tout d’abord la Célébration de l’Amour et du Partage autour du Monde.

Que l’on soit entouré de sa famille, de ses amis, des êtres qui nous sont chers, peu importe qui ils sont, Noel est la fête de la Lumière, de la Chaleur et du Rassemblement.

Ainsi, nous espérons que chacun de vous, peu importe sa confession, passe de très belles fêtes de fin d’année.

© Les Garçons aux Foulards


Rendez-vous dans quelques petits jours, une fois les bulles passées, pour de nouveaux articles.

Et en attendant, quelques morceaux de musique pour vous accompagner en douceur tout au long de ces belles journées d’hiver.

Pensée affectueuse à vous tous, ainsi qu'à celles et ceux qui n'auront peut-être pas cette chance.

A & W





                                      


                                      


dimanche 11 décembre 2011

A la rencontre du créateur Philippe Zorzetto

Rendez-vous devenu incontournable, Les Garçons aux Foulards partent à la rencontre d’un créateur et de son travail afin de partager avec vous son univers créatifs. Et ce mois-ci, nous quittons le monde des Accessoires et du Prêt-à-porter pour nous intéresser à celui des Souliers, avec l’un de ses acteurs les plus élégants ambassadeurs, Philippe Zorzetto.

© Les Garçons aux Foulards

L’homme - Originaire du Sud de la France, et plus précisément de la jolie ville de Carcassonne, issu d’une famille d’artisans ébénistes ayant entre autre travaillée avec la maison Goyard pour la réalisation de malles, Philippe Zorzetto a été élevé dans la tradition du certaine forme de travail manuel bien fait. Odeur de cuir, musique des outils qui frappent le bois, parfum d’atelier, ne le quittent jamais vraiment, et après un début de carrière dans le monde de la publicité, il décide de changer d’univers et de lancer sa propre marque de souliers.

© Les Garçons aux Foulards

Le déclic – Tout début avec une découverte dans le grenier de son grand-père. Une série de formes anciennes de chaussures datant des années 30, réalisées par celui-ci, qu’il récupère, touché par la beauté pure de l’objet et par l’histoire quelles portent en elles. Ni totalement rondes, ni vraiment pointues, elles ont cet équilibre juste de l’élégance des années 30 et 40. Croquées sur papier, imaginées sur une déclinaison de cuirs fauves, Philippe Zorzetto comprend que ce sont les formes de souliers qu’il souhaite porter et qu’il cherchait en vain chez les autres créateurs de chaussures.

© Les Garçons aux Foulards

La boutique – Contraste des murs blancs et du parquet en bois foncé, l’espace aux lignes pures abritant les collections Philippe Zorzetto, niché au cœur du Haut-Marais, est un parfait résumé de l’univers de son créateur. Décoration minimale architecturée, livres d’art, objets anciens, formes en bois servant à la façon des souliers et quelques très beaux agrandissements de polaroids de l’artiste Maripol.

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

Le travail - Classiques revisités, modernisés, alliant formes traditionnelles issues de l’une de plus belles périodes de l’histoire de la chaussure masculine, peausserie précieuse, coutures Blake, séries limitées réalisées dans des ateliers espagnols sélectionnés pour leurs savoir faire artisanal ; les souliers Philippe Zorzetto, initialement pensé pour l’homme ont été  rapidement déclinés et affinés pour chausser les pieds féminins. Philippe Zorzetto définit d’ailleurs sa marque comme mixte, offrant ainsi à ses clients un même confort, un même style, une même élégance.

© Les Garçons aux Foulards

Les modèles – Répondant aux doux noms de Arsène, Lily, Mathieu, Charles, Andy ou encore Arno, les souliers Philippe Zorzetto se déclinent en derby, bottines, bottes, richelieu, boots basses ou encore mocassins. Loin des cahiers de tendances et de leur diktat saisonnier, les collections Philippe Zorzetto évoluent au fil du temps, calmement, selon les coups de cœurs de ses clients, les commandes particulières qu’il a pu recevoir, les envies de couleurs et de tannages différentes, les qualités de veaux, mates ou brillants qu’il découvre en Espagne, mais avec un objectif toujours identique, la recherche d’une forme d’équilibre parfaite. Tout cela à bien évidement un coût, non prohibitif, allant de 270 à 390 euros.

© Les Garçons aux Foulards
© Les Garçons aux Foulards

Le coup de cœur – Si nous ne devions en retenir qu’une, et le choix serait difficile, ce serait sans doute les incroyables bottines Lily. Cuir glacé havane, talon Cubain, travail incroyable de plissé ; le soulier devient objet. Objet que l’on aime rester à regarder, désir de le toucher.

© Les Garçons aux Foulards


Les projets - Deux nouvelles ouvertures parisiennes sont annoncées courant 2012, l’une dans le très animé quartier Montorgueil, la seconde dans le très prestigieux quartier Saint Honoré. Mais encore un peu de patience, Les Garçons aux Foulards seront bien sur présents et mèneront l’enquête!

A.

Philippe Zorzetto
106, rue Vieille-du-Temple - 75003 - Paris
www.philippezorzetto.com

jeudi 8 décembre 2011

Fashion Fights HIV - Grande Braderie de la Mode

Mode, shopping, éthique et associatif peuvent parfois rimer et même aller de paire. Le plus bel exemple en est la Grande Braderie AIDES, organisée comme à chaque saison au cœur de l’agence BETC.
Comme toujours, près d’une centaine de marques et de jeunes créateurs ont fait don à l’association de lutte contre le Sida, de milliers de vêtements homme et femme, d’accessoires, de chaussures et d’objets de décoration. Vendus à des tarifs très préférentiels, les bénéfices de cette grande braderie seront reversés à l’association et à la lutte contre cette maladie qui touche chaque année plusieurs milliers de personnes en France.
Rendez-vous dont dès demain, jusqu’au dimanche 12 décembre inclus, au 85, rue du Faubourg Saint Martin dans le 10ème, (mais aussi à Marseille, les 13, 14 et 15 décembre, chez Rouge Belle de Mai, au 43 rue Fortune Jourdan, dans le 3ème) pour prouver au monde que Fashion Fights HIV !
A.

mercredi 7 décembre 2011

Ventes Privées - Corpus Christi

Ventes privées très spéciales cette semaine sur Les Garçons aux Foulards!

En effet, la très attendue vente d'hiver Corpus Christi est de retour! Or, argent, bronze, vermeil, nacres et pierres semi précieuses, -50% sur toute les collections homme et femme (enfin presque, les modèles étant fabriqués à l'atelier, chaque jour apportera son lot de surprise).

Les ventes ayant débutées lundi, (et pour tout vous avouer, nous avons déjà craqués pour quelques très jolis modèles) elles se poursuivront jusqu'au samedi 10 inclus, avec chaque jour, des réassorts ou de nouveaux modèles tout droit sortis des petites mains de fée travaillant dans l'atelier attenant au showroom.

Rendez-vous donc au plus vite au 9 bis, de la rue du Moulin Joly dans le 11ème arrondissement de Paris, pour découvrir ou redécouvrir les très belles créations Corpus Christi!

Et comme toujours, un petit merci en passant et un petit commentaire avec les trouvailles que vous aurez faites! ;-)

A.

lundi 5 décembre 2011

Eclectic Portraits spécial Les Garçons aux Foulards


© Eclectic Portraits

Fin novembre, la très élégante marque pour homme, Eclectic, nous a fait la surprise de nous proposer de nous joindre à elle, afin d’organiser une soirée  Eclectic Portaits spécial Les Garçons aux Foulards ! Et c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons acceptés et invités quelques uns de nos amis dans le cadre intime de la boutique situé au 8, rue Charlot.

Amis de toujours, passionnés de mode masculine, jeunes gens « enfoulardés », bloggeurs, mais aussi quelques « special guest », nous ont fait le plaisir de se joindre à nous afin de participer au projet  artistique Eclectic Portraits.


© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

L’occasion également de s’amuser devant l’objectif du photographe de mode Nills Herrmann, captant chaque détail, chaque caractère, chaque style.  

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards


Appropriées par la personnalité fantasque, nonchalante, réservée ou carrément exubérante de celles et ceux qui ont posés dans le Studio Eclectic, les vestes Eclectic prennent vie en une série de clichés aux nuances lumineuses.
© Eclectic Portraits

© Eclectic Portraits

Camaïeux clairs, dégradés de gris, touches de couleurs, le tout sur fond blanc ; l’esthétique Eclectic Portraits est minimale, jouant sur la lumière, soulignant le vêtement et la personnalité toujours différente de celui qui le porte.

© Eclectic Portraits

© Eclectic Portraits






Premier jet de cette cuvée spéciale Les Garçons aux Foulards, sept clichés nous ont été livrés en avant-première par le photographe Nills Herrmann que nous avons le paisir de partager avec vous en exclusivité !
        
© Eclectic Portraits

© Eclectic Portraits


 
 
Il faudra patienter être encore un peu pour découvrir les prochains clichés qui seront très bientôt en ligne

© Eclectic Portraits

Rendez-vous d’ici là sur le site Eclectic Portraits pour découvrir ou redécouvrir les très belles séries en couleur ou en noir et blanc réalisées par Nills Herrmann pour Eclectic.
A.

mercredi 30 novembre 2011

Versace pour H&M – On n’aime pas !

Attention, sujet épineux cette semaine pour Les Garçons aux Foulards ! En effet, après que l’ensemble (ou presque) de la presse Mode et de le Blogosphère se soit pâmée durant des semaines sur la nouvelle collaboration du géant Suédois de l’habillement avec la célèbre griffe italienne à tête de Gorgone, après les millions dépensés en budget publicitaire et après que les modèles « tant attendus » soient enfin arrivés en magasin sous l’assaut fébrile d’une foule hystérique ; il était grand temps de faire une analyse de ce phénomène et surtout des produits et de la campagne médiatique qui a entouré cet « événement » à la portée quasi planétaire.

« Evénement » est sans doute un terme un peu exagéré pour parler de la dernière collaboration Masstige de H&M. Personne n’a oublié l’engouement, la folie, l’excitation qui avait entouré la toute première expérience de ce type il y a quelques années lorsque le tout puissant Karl Lagerfeld dessina pour la griffe suédoise une collection, avec comme égérie, le mannequin Erin Wasson. Comme tout le monde, j’eu bien sur la curiosité d’aller découvrir le 1er jour cette grande première avec l’espoir d’y voir des merveilles. Et quelle ne fut pas ma (désagréable) surprise lorsque je vis le résultat ! Portants défaits, merchandising saccagé, modèles médiocres, coupes approximatives et surtout le pire, des tissus synthétiques de mauvaise qualité ! Autant vous dire que je suis reparti bredouille, déçu mais également surpris. Surpris par le succès (malgré les remarques précédemment évoquées) de cette collection !

Etais-je donc le seul à me rendre compte de cette immense mascarade de mode ? Ou bien était-ce les autres qui avaient totalement mis de coté toute notion de qualité et de produit bien fait pour succomber au mirage de la déesse Griffe ? Quoi qu’il en soit, la formule a si bien prit que saison après saison, une nouvelle collaboration avec un créateur est mise à l’honneur : Stella McCartney, Matthew Williamson, Sonia Rykiel, Lanvin et j’en passe ; presque tous disent oui à l’appel H&M. Reproduction à l’identique du même schéma gagnant : grands noms de la mode associés aux petits prix H&M (de moins en moins petits avouons le, les tarifs de ces pièces varient de 50 à 300 euros), séries limitées (même si on peut les trouver à présent encore en période de soldes) qualité médiocre, matières synthétiques et campagnes publicitaires incroyables (un grand bravo aux photographes, graphistes et stylistes).
Ainsi pour cette saison AW/11, la créatrice Donatella Versace a donné « Le meilleur de Versace pour H&M » - je ne fais que citer le slogan officiel !


© Les Garçons aux Foulards
© Les Garçons aux Foulards

Donc, « Le meilleur de Versace » se résume en quelques mots : couleurs flashy, imprimés pop, robes en métal, travail de clouté, tops frangés, robes en cuirs, blousons en velours. Dit de cette façon, cela pourrait paraitre intéressant. Seul hic, la production made in Turkey, Romania, China (étiquettes vérifiées en magasin) ne trompe personne, le style proposé aux clients est approximatif voir carrément douteux pour certains modèle (autant les imprimés fleuris orange-violet, léopard vert et cocotier passent sous le soleil de Miami Beach, autant celui-ci est plus compliqué sous le ciel gris de Paris) et la qualité est une fois de plus absente de cet exercice stylistique.


Exercice est bien le mot, car le travail accompli par Donatella et ses équipes est à l’opposé de celui réalisé pour une collection classique, avec un objectif de vulgarisation de la marque et du produit Versace auprès du plus grand nombre. Partie sur les bases qui ont fait la renommée de la marque dans les années 80 et 90, la collection réalisée pour H&M se veut un condensé du style et du savoir faire Versace, avec l’objectif évident de faire ressortir la belle endormi de ses 20 années passées assoupie.

Et pour cela, Donatella Versace et Margareta van den Bosch, la conseillère pour la création de H&M, ont choisi de réaliser un film publicitaire audacieux et décalé qui a rapidement fait le buzz sur la toile. Mettant en scène les mannequins Daphne Groeneveld et Lindsey Wixson dans le rôle de poupées mécaniques ; celles-ci sont vêtues des pièces phares de la collection, et évoluent sous l'oeil avisé d’une Donatella manipulatrice, dans un univers onirique à mi chemin entre une Alice au pays des Merveilles dépravée et une version édulcorée de Psychose.

Car au final c’est bien cette vidéo de campagne qui a été l’élément déclencheur de cet article. Chaque plan séquence ayant une connotation négative! Dans le 1er, Donatella fabrique des poupées blondes, sans personnalité, toutes identiques; dans le second la femme Versace n'est qu'un pantin qui se meut au bon vouloir de la toute puissante Donatella; à partir du 3ème entre en jeu la notion de Sadisme avec un volonté clairement afichée de faire souffrir la femme (la roue du amstère qui roule à l'envers de façon très rapide, le labyrinthe, les escaliers...) et enfin, dans les derniers plans, la réalité de la Femme Versace : emprisonnée dans sa cage dorée telle une bête de cirque, surveillée et maintenue par une autre femme (parallèle avec Donatella?).

Emprisonnée, dupliquée, écervelée, la femme Versace est une poupée blonde, éternellement jeune, éternellement bronzée, subissant le diktat tout puissante de la créatrice italienne, incapable de sortir du carcan dorée dans lequel elle est rangée, et dans lequel elle n’a d’autre choix que de se conformer et d’évoluer.

Le sens même du message véhiculé par Donatella Versace : « My house, my rules, my pleasures » n’est-il pas double et confus ? L’homme Versace enfin, toy boy à ses heures, ne fait que figuration dans un monde de femme dans lequel il peine à trouver sa place et ne semble être présent que pour satisfaire les « pleasures » de la maitresse de maison.


 
Les possibilités d’études de la représentation de la femme objet sont ici infinies, et il est d’ailleurs très surprenant de constater qu’une publicité véhiculant un tel message, ai pu passer au travers des mailles du filet des associations féministes en tout genre, et surtout remporter une telle adhésion de la part d’un public autant masculin que féminin.



Une dernière question subsiste dans mon esprit et pour laquelle je n’ai trouvé qu’une réponse partielle : à savoir, quel intérêt les marques trouvent-elles à associer leur images à H&M ? L’enjeu financier est certain, je n’ose imaginer la quantité de zéros du contrat alliant les deux partenaires, ni l’impact en matière de communication pour les marques. Mais j’ai un sérieux doute quant à ce second point. Car oui, la très colorées mas très oubliée maison Versace n’a jamais autant fait coulée d’encre que ces dernières semaines grâce au partenariat avec H&M, mais le public visé est-il vraiment la cible de la marque ? Car soyons honnête un instant, les riches clientes Russes, Orientales et Américaines de Versace ne franchiront jamais les portes d’un magasin H&M, quant aux clients H&M s’étant offert un petit bout de rêve italien, jamais ils n’accéderont au sein des seins, au cœur de la boutique Versace, avenue Montaigne à Paris. De plus, une telle collaboration n’est-elle pas perçue de façon négative par la clientèle historique d’une marque ?
Je ne suis pas totalement sur de la réponse. Certaines marques doivent trouver leur compte dans cette sur-médiatisation, d’autres non. Il est intéressant cependant de noter que les maisons appartenant aux grands groupes de l’industrie du Luxe que sont LVMH, PPR et Richemont n’ont pas succombées à l’appel venant du Nord (à méditer). Le géant suédois quant à lui ne peut que se féliciter de l’impact positif en termes d’image qui lui est ainsi apporté. Ne s’arrêtant d’ailleurs pas en si bon chemin, H&M a annoncée hier sa future nouvelle collaboration, avec cette fois-ci la maison italienne Marni.
Affaire à suivre…. en mars !
A.

mardi 29 novembre 2011

Ventes Privées - Karine Arabian

Suite de nos épisodes hebdomadaire Spéciale Ventes Privées, avec à l’honneur cette semaine, pour votre plus grands plaisir mesdemoiselles, la créatrice de souliers Karine Arabian !
Cuirs souples, veaux velours, coloris noirs, gris, camaïeux de marrons mais aussi couleurs chaudes, lignes graphiques alliées à la douceur des courbes ; voici en quelques mots, résumé le style d’une créatrice aux facettes multiples. Lauréate du grand prix du Festival d’Hyères en 1993, collaboratrice des maisons Swarovski et Chanel pour leurs lignes de sacs, Karine Arabian décida ensuite de lancer sa marque éponyme faisant ainsi succomber toute une génération de femmes à ses créations mélangeant bases classiques et pointes de Rock n’Roll.
Pour cette nouvelle cession hiver, la créatrice nous invite dans sa boutique du 4 rue Papillon dans le 9ème arrondissement, à partir du mercredi 30 novembre, au dimanche 4 décembre inclus.
Pour cela, une seule petite formalité, inscrivez vous en ligne, ainsi que vos amies pour avoir un accès privilégié à cette vente ! Rendez-vous donc sur le site internet Karine Arabian, et bon shopping à vous !
A.


lundi 21 novembre 2011

Braderie - Les Prairies de Paris

Décidemment j’aime beaucoup le mois de Novembre ! Alors oui, certes, vous me direz que les jours raccourcissent, que les rayons de soleil se font rares, que les températures baissent… Certes ! Mais c’est également le mois fantastique des Ventes Privées ! Et lorsque vous saurez de quelle marque il s’agit cette semaine, vous ne pourrez indéniablement pas me contredire !
En effet, les furieusement mode Prairies de Paris, organisent à partir du jeudi 24 novembre et ceux jusqu’au samedi 26 novembre inclus, leur Braderie d’Hiver dans leur showroom du 11ème arrondissement.
Mailles confortables, blouses délicates, souliers esprits « boyish » et manteaux aux coupes parfaites, la femme, mais aussi l’homme Les Prairies de Paris aime une mode urbaine, facile, alliant coupes minimales et détails romantiques.
Bref, de quoi vous illuminer votre fin de semaine et vous faire finalement dire que vous  « A-do-rez » le doux mois de novembre !
Alors, foncez dès jeudi 10h, au 10/12 de la rue Charles Delescluze dans le 11ème et surtout racontez nous vos jolies trouvailles !
Ah oui… j’oubliais… merci qui ? Merci Les Garçons aux Foulards ! ;-)
A.

samedi 19 novembre 2011

Marc Johnson aux Beaux Arts de Paris - Atlas

C’est avec quelques petits jours de retard (péripéties inattendues oblige), que nous pouvons enfin vous parler du dernier événement culturel qui s’est tenu la semaine dernière à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris ; l’installation éphémère de l’artiste français Marc Johnson (Lauréat 2009 du Prix LVMH des Jeunes Créateur et ancien étudiant de l’école), Atlas.

© Les Garçons aux Foulards

Ou plutôt, double présentation, devrions nous dire. En effet, Atlas, se compose de deux œuvres distinctes, mais liées.
La première est une incroyable construction, réalisée en bambou et en chambres à air, installée au cœur de l’Ecole des Beaux Arts, sous la grande verrière datant de 1867. A mi-chemin entre sculpture, architecture et performance ; le visiteur pénètre, traverse, se promène au sein de l’œuvre immense, happé par son aspect grandiose et par la singularité des duels contemporain-classique, minéral-végétal, clarté-obscurité. Cage ouverte, ossature et architecture primitive, elle avoue sa structure, sa fragilité mais également sa résistance, face aux regards impassible des sculputures classiques du 19ème siècle et d'un Auguste aux traits typiquement Napoléoniens.

© Les Garçons aux Foulards

Atlas est un microcosme ; sa structure reflète l’intérêt de l’artiste pour les systèmes biologiques et leur capacité d’adaptation et d’évolution. Travail donnant l’impression d’être toujours en gestation, Atlas suggère la complexité et l’énergie d’un organisme vivant en évolution, avec le chaos comme principe sous-jacent et met en jeu les rapports de la permanence à l’évanescence et les tensions entre le monument et les éléments naturels.

© Les Garçons aux Foulards

La seconde, plus fugace, fut un ballet, également imaginé par l’artiste Marc Johnson, et qui ne fut joué qu’à deux reprises le soir du vernissage : l’Île déserte/Acte 1/Fondation.  
Inspiré des écrits de Gilles Deleuze, L’île déserte/Acte1/Fondation est un rêve, celui d’une fondation, d’une séparation, mais aussi d’une re-création, d’un re-commencement, « Elle est l’origine mais l’origine seconde. A partir d’elle tout recommence. L’île déserte est le minimum nécessaire à ce recommencement, le matériel survivant de la première origine, le noyau ou l’œuf irradiant qui doit suffire à tout re-produire...»

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards

Donné au sein de la cour vitrée face à l’installation éphémère de Marc Johnson, sur une scène polygonique séparée du public d’un simple jeu de lumière et de musique, la performance chorégraphique des talentueux danseurs du Conservatoire National de Danse de Paris, fut basée sur le diagramme de Boy qui permet « la modélisation d’une courbe de l’espace-temps ». Composée à partir d’une liste de Mots-Action, qui agit comme des amorces de récit, le jeu chorégraphique donne l’opportunité aux danseurs d’improviser leurs savoirs dans l’espace, au fil d’une succession de mouvements, individuels ou collectifs ; s’éloignant, se rapprochant, s’écartant, s’élançant ou encore se soutenant.

© Les Garçons aux Foulards
© Les Garçons aux Foulards

Quinze minutes incroyables d’énergie, de mouvement et de poésie sur une variation musicale réinterprétant la Toccata et la Suggestion Diabolique de Sergei Prokofiev et la Méphisto Valse de Franz Liszt, intitulée La chimère orchestrale.

© Les Garçons aux Foulards
Jeux de contrastes, de lumières, de couleurs, discours et mises en abîmes multiples, Atlas intrigue et fait réflechir. 
Sublime.
A.

mercredi 16 novembre 2011

Ventes Privées Stéphane Verdino

Troisième volet spéciale Ventes Privées automnales, avec à l’honneur cette semaine, le créateur Stéphane Verdino, qui organise les 17, 18 et 19 novembre dans son espace de la rue Charlot des soldes privées sur la dernière collection Automne-Hiver ! Inutile de vous faire un long discours, tout le monde connait ses sacs et ses cabas aux lignes sobres et au style épuré, qui ont fait sa renommé aux quatre coins du monde.
Pour cet hiver, les classiques 24h et 48h, déclinés en cuirs de veau, d’agneau, mais également en néoprène mate ou encore en matières techniques, se marient à des modèles plus mode aux accents collège anglais. Cuirs façon velours Mille Raies ou Grosse Cottes, peau retournée imprimée tartan ou encore cabas blason en gros coton tissé, tels sont les modèles phares de cet hiver.
Notre coup de cœur, les derbys et bottines montantes coordonnés aux sacs ! On les adore !!!
A découvrir et à s’offrir de toute urgence, à prix très doux, au 10 de la rue Charlot, ou bien, pour celles et ceux qui n’auraient pas le temps de se déplacer, sur le e-shop Stéphane Verdino.
Comme toujours, un petit merci et vos commentaires pour nous faire découvrir vos trouvailles ! ;-)
A&W