lundi 27 août 2012

Don’t do it ! – le Look Nerd by Philip Lim


Pour débuter notre nouvelle série Don’t Do It, le créateur sino-américain Philip Lim, et son label 3.1 Philip Lim, nous offre, avec sa collection masculine Automne-Hiver 2012/2013, un très bel exemple de contre style à ne surtout, surtout pas adopter !

Généralement empreintes d’un léger voile de romantisme et de références vintages mais toujours cool et confortables, les collections masculines et féminines de Philip Lim remportent les applaudissements de la presse spécialisée et des acheteurs du monde entier.

Jusqu’au drame de cet hiver !

© Philip Lim FW/12 

Pantalons de ville à pince taille haute et feu de plancher portés avec des chaussettes blanches (faute de goût ultime et suprême), des t-shirts manche longue superposés sur des chemises ou des mailles rentrées ; boots effet Creepers couleur sang de bœuf, sweatshirt XL sur mannequin XS (alors soit on leur donne des vêtements à leurs taille, soit on les fait manger un peu plus ces malheureux garçons blêmes…), le défilé de cet hiver raisonne dans mon esprit comme un lexique illustré des fautes de goûts vestimentaires à éviter !

© Philip Lim FW/12

Passant sous silence l’improbable bombers trop grand en fausse fourrure orange, les contrastes de couleurs à faire pâlir un daltonien, ou encore le caban gris clair recouvert d’une fine  couche de dérivé pétrolifère bleu ciel, concentrons nous sur la signature stylistique du défilé, le It Accessoire Philip Lim Hiver 2012 : la Ceinture !

© Philip Lim FW/12

Mais attention, pas n’importe quelle ceinture ! Large, longue, vive de couleur, à très gros nœud, elle cisaille la silhouette en deux, maintenant ces vilains pantalons beaucoup trop haut, et suggérant indéniablement une zone non moins sensible du corps masculin qui ne le nécessitait nullement !

© Philip Lim FW/12

Mettons également de coté le fait que ce modèle de ceinture a été maintes fois vues et revues sur les défilés homme et femme du monde entier depuis que Miuccia Prada l’ai lancée il y a déjà plusieurs années et que nous l’avons déjà tous adopté de façon plus évidente sur des modèles fins depuis fort longtemps… pour nous concentrer sur la seule question qui me tenaille : Pourquoi ?

Oui, pourquoi ?

Pourquoi vouloir infliger autant de souffrance à une jeunesse désireuse de mode et de style ? Alors oui, le vintage est souvent très beau, oui, le style preppy est délicatement désuet et élégant, oui le look sport peut être créateur, oui on aime les dégaines edgy ! En revanche le Nerd, le vrai, celui qui porte les pantalons de son grand-père avec le sweatshirt de ses 14 ans, la ceinture trop grande du grand oncle et le plaid seventies retaillé en bombers, n’est pas, et ne sera jamais, Ô grand jamais, Mode !

A méditer !

A.

jeudi 16 août 2012

“ In New York… Theres nothing you can’t do”


Un dimanche après-midi, casque sur les oreilles, qui me délivre une chanson des Deftones « Please, please, please, let me get what I want » et un Starbuck à la droite de mon ordinateur, je me replonge avec bonheur dans l’un de mes meilleurs souvenirs de voyage. Un peu « cliché » me direz-vous, dubitatifs… Et bien oui ! Mais tellement à propos car nous voici dans l’avion à destination de l’une des villes les plus fascinantes et les plus attractives : New York !!! Et quelle autre ville que New York connaissez-vous si bien sans y être, pour certains d’entre vous, encore allés ? Grande Pomme, Fith Avenue, Gratte-ciels, Taxis jaunes, Central Park, Brooklyn ou encore East Village,  autant de cartes postales qui ne sont tout simplement que le quotidien de ses quelques 8 millions d’habitants (1,5 exactement si on ne considère que Manhattan). Loin de vous faire un City Guide en bon et due forme des Have to do culturels et touristiques de la ville, voici plutôt quelques uns des plus jolis souvenirs que j’ai emporté avec moi.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

« In New York, Concrete jungle where dreams are made of, Theres nothing you can’t do, Now you’re in New York, These streets will make you feel brand new, Big lights will inspire you, Let’s hear it for New York, New York, New York!” nous chante à tue-tête Alicia Keys! « Empire state of mind »….Et si tout n’était qu’état d’esprit, énergie, vision positive, force mentale, ténacité, envie, l’Envie, la Vie… Cet homme au volant, mais assis quasiment à l’arrière de sa voiture, une Dodge, célèbre marque de voiture qui fêtera bientôt ses 100 ans, écoute cette même Alicia, volume au maximum, par un dimanche ensoleillé en plein Harlem où les barbecues improvisés ont fleuri sur les trottoirs.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

On y est… Tout le monde ici vit SA vie. Les familles se sont déplacées ce matin pour aller à la messe gospel. Je rencontre quelques Grand-mothers et leurs petites-filles joliment endimanchées, directement sorties d’une sorte Cosby Show grandiose ! Je félicite leur joie de vivre, leur respect qui s’affiche à travers leur tenue pour ce jour du Seigneur, leur fierté et leur sincérité. Et s’il n’y avait pas les caméras de surveillance à chaque entrée d’immeuble et les voitures de policier en faction à chaque bout de rue, j’en oublierais presque qu’il y a encore quelques années Harlem n’était pas ce quartier tranquille. A l’image d’une communauté noire qui par son combat, commencé dans les années 20 avec des noms emblématiques comme Angela Davis ou Adam Clayton Powel, a su gagner sa légitimité, Harlem, avec ses maisons brownstone, ses églises néo-gothiques, ses salons de tressage de cheveux, son campus universitaire (Columbia University se situe dans sa partie ouest)… est un passage incontournable pour ressentir ce qu’est New York.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

« Dont stop, make it pop, DJ, blow my speakers up, Tonight Imma fight ‘till we see the sunlight, Tik Tok on the clock….” Et voilà qu’au bout de quelques secondes j’arrive à distinguer ce qu’écoute ce garçon à « fond les ballons » avec son Ipod et surtout ce qu’il danse littéralement, pourtant assis dans cette rame du métro New Yorkais. On croirait que l’énergie du monde entier s’est concentrée dans cette ville… Qu’à cela ne tienne, je pars alors à la recherche des célèbres marins pour MA photo souvenir clichée !!!!! En effet nous sommes en plein Fleet Week, semaine pendant laquelle, fin mai, se retrouvent plus de 10 000 membres des Marines de guerre d’une quinzaine de pays. Les pompons rouges sont toujours là !… et l’inimitable Carrie Bradshaw aussi, que nous imaginons trottant joyeusement au milieux de ces messieurs en marinières et vestes d’officier perchée comme toujours sur d’incroyables Manolo Blahnik. Cette même Carrie Bradshaw, héroïne de la série qui aura sans doute le plus participé à la « glamourisation » de la ville de New York ces 10 dernières années, « Sex and the city » que l’on peut suivre des élégantes boutiques de la 5ème avenue aux charmantes maisons du West Village ! Vous en voulez encore ? Alors filons direction le poumon de New York…

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Nous voilà rendu à Central Park, immense espace vert au cœur de la ville, entièrement aménagé par la main de l’homme ; les travaux débutèrent en 1857 pour s’achever 16 ans plus tard. Et c’est donc aujourd’hui un parc de 340 ha où l’on peut pique-niquer entouré d’écureuils, faire son jogging autour du Réservoir (toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre !), emmener ses enfants jouer avec Happy Feet au Zoo (si, si, je l’ai vu !)… Un véritable cocon apaisant loin du brouhaha de la ville.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Mais attendez, un instant, dans une allée un peu cachée, le coup d’envoie est lancé ! Match de base-ball improvisé ! Nous restons, spectateurs, non plus derrière le petit écran mais face à la scène, sur ces bancs, à savourer cet instant magique et offert.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Après toutes ces aventures nous avons faim me direz-vous. En effet ! Alors Direction Brooklyn (2,5 millions d’habitants), nouveau centre névralgique de la vie artistique et branchée de la ville, pour les meilleurs Pancakes qu’il m’ait été donné de manger et c’est au Tom’s Restaurant que cela se passe !

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards - Tom's Restaurant
© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Au passage, un Hot-dog acheté à Times Square car la route est certes longue mais le déplacement vaut le détour, notamment pour la vue sur la fameuse Skyline.

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Envie d’une glace achetée dans ces camions qui ont partagé notre enfance ? C’est à West village et dans le Meatpacking District, ancien marché aux viandes investi par les galeries d’art et les créateurs de mode, que vous pourrez flâner le long de ces rues aux accents cinématographiques. Et pour finir la journée en beauté nous voilà à Chelsea dans un restaurant mexicain, à 300 mètres de son mythique Hôtel, où le guacamole fait maison est des plus savoureux…

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards

Je n’ai pas le temps hélas de vous parlez plus en détail de Fifth Avenue, Madison Avenue, de l’Empire State Building, d’Ellis Island et sa Statue de la Liberté, des taxis, des Boys d’Abercrombie, des drapeaux flottants au vent de Little Italy… vous les connaissez déjà tous mais je ne retiens qu’une chose : c’est à New York que j’ai ressenti pour la deuxième fois ce que veut dire l’expression Love at first sight !

© Mlle S pour Les Garçons aux Foulards


Mlle S.

vendredi 10 août 2012

Au revoir Madame Anna Piaggi


Un décidemment bien triste année s’égraine petit à petit dans l’univers de la Mode. Après la perte de la regrettée Loulou de la Falaise il y a déjà quelques mois, ou celle encore du merveilleux brodeur François Lesage ayant marqué les plus beaux défilés Haute Couture de son travail remarquable, c’est au tour d’une autre grande Dame de la Fashion Sphère de tirer sa révérence : Madame Anna Piaggi qui s’en est allée à l’âge de 81 ans.
© Anna Piaggi

Journaliste de mode ayant traversée près d’un demi siècle de Création et de Style, flamboyante Rédactrice en Chef du Vogue Italien durant 23 années,  et personnage excentrique connue pour sa chevelure bleue coiffée des créations hautes en couleurs des modistes britanniques et internationaux les plus avant-gardistes ; Anna Piaggi a tirée sa révérence dans la douceur Méditerranéenne d’un mois d’août et est rentrée pour toujours dans la légende.

© Anna Piaggi

Aimée du grand public, écoutée et respectée par ses paires, une rétrospective lui fût même consacrée en 2006 au Victoria & Albert Museum, institution Londonienne des Arts Décoratifs, mettant en avant sa personnalité forte, ses goûts en matière de Mode et ses prises de position tranchées. Car si Anna Piaggi était connue pour ses expérimentations vestimentaires, (la copie dont son style a fait preuve au long des ans est sans doute la plus flatteuse des reconnaissances que la jeune garde de bloggeuses internationale ai pu lui faire, Miss Tavi Gevinson en tête), elle marqua son époque, fidèle à son crédo : « Ne pas suivre les Tendances, les créer » ! Les devançant à l’aide d’incroyables mélanges de style, la mode étant pour elle un perpétuel terrain d’expérimentations, affûté, audacieux et  irrévérencieux.

© Anna Piaggi
© Anna Piaggi

Anna Piaggi n’est ainsi plus, laissant un vide sur les Front Row, une absence de couleurs sur un 1er rang souvent bien triste. Mais le mythe est né, marquant pour toujours la petite histoire de la mode.

© Anna Piaggi

Ainsi à l’instar de la pétillante (et très communicante) rédactrice en chef du Vogue Japon, Anna Dello Russo, dont le style fût sans nul doute marqué de le patte Piaggi, rendant un dernier hommage à la grande dame de la mode Italienne, «Anna Piaggi me manquera pour toujours!!!», nous terminerons sans doute sur les vibrants adieu du styliste Stefano Gabbana, «Ciao grande Anna!».

A.

mercredi 1 août 2012

Habillés pour l'été!


Finit le travail, finit la grisaille, finit le bitume et finit les tristes mines déconfites à l’annonce des prévisions météorologique d’Evelyne Dheliat, l’été pointe enfin le bout de son nez et nous offre une trêve de bien-être légère et colorée. Légère et colorée tout comme la garde robe masculine de cette saison. Juilletistes, Aoutiens ou êtres étranges prenant leurs congés et partant pour d’exotiques contrées à la croisée de ces deux mois fatidiques pour Bison Futée, Les Garçons aux Foulards sont heureusement là, fidèles au poste, vous donnant leurs conseils et leurs coups de cœur pour bien faire sa valise de l’Été !

La Mode devançant comme toujours nos envies, propose pour cet été l’image d’un homme émancipé qui se dévoile tout en subtilité. Ainsi, des plages de Bali aux clubs d’Ibiza en passant par les Ramblas Barcelonaises ou les criques Sardes, quelques règles de Mode « bien pensante » seront à respecter pour ne surtout pas se sentir dépareillé ! Shorts de ville, chemises entrouvertes, nudité suggérée, furtive, évoquée par le biais de chemises en voiles de coton, ou autres mailles courtes ou longues en résilles effet moustiquaires découvrant habilement des détails de peau. Loin de se limiter à ces effets de matière, la guerre des Tendances se livrera entre les adeptes d’épure au contraste graphique de noir et de blanc, et les fervents défenseurs d’une explosion de couleurs vitaminées.

© Dior Homme SS/12

1/ Le Short en ville tu adopteras !

Tendance inévitable pour les plus frivoles comme pour les plus sages, le short, vêtement masculin emblématique de l’été, s’invite (vu depuis déjà quelques saisons sur les podiums) dans nos gardes robes citadines. Finit la ségrégation vestimentaire Homme-Femme, l’heure est à la parité des styles et ces messieurs ont également le droit au confort urbain, dévoilant par la même un mollet qui a tant de fois créer la polémique.

Mais attention, pas question de ressortir de son placard le short Camel multi poche de randonnée ! La version été 2012 se fait élégante et citadine. Plus fité, plus court, il reprend les codes des pantalons de cette saison. Popelines de coton, matières techniques, jean et parfois même en soie comme au très remarqué dernier défilé D&G, le short se coordonne avec sa tenue et se porte de façon systématique avec une chemise pour le rendre plus élégant.

© D&G SS/12
© D&G SS/12

Version très raccourcit comme chez l’élégant Homme Hermès qui le portera négligemment avec une chemise en soie imprimée marine, le short, pour les moins téméraires se portera plus loose accompagné d’une veste coordonnée. Ton sur ton chez Kenzo, ou avec une veste double boutonnage ouverte chez Yves Saint Laurent, le short doit se porter décomplexé, tel une évidence.

© Hermès SS/12
© YSL SS/12

Evident aussi, il l’est au bureau, afin de jeter définitivement aux oubliettes les habits de papy. Porté en costume-short dans un esprit preppy année 50, accompagné d’une veste cintrée, d’une chemise et d’une cravate en maille comme chez Bill Tornade, il devient très chic. Et enfin, si féru de mode, vous vous sentez prêt à jongler avec les différentes tendances de cet été, n’hésitez pas enfin à le mixer avec une maille ou une chemise imprimée, comme chez Kenzo ou chez D&G afin de gagner les palmes du style durement méritées.

© Bill Tornade SS/12
© Kenzo SS/12

2/ En Black & White tu débuteras !

Déclinée de sa version hivernale, la tendance Black and White a envahit les podiums des créateurs les plus Avant-Garde. Total Look White comme chez Dior Homme ou chez Yves Saint Laurent, le White se porte en toute décomplexion. Mixe de tendances à lui seule, le blanc, Off White, proche du blanc cassé, ou optique et se porte autant slim qu’over size, autant épuré que superposé.

© Dior Homme SS/12
© Dior Homme SS/12
© YSL SS/12

Plus évident, et plus facile, le mixe noir-blanc trouve sa place de façon évidente dans un vestiaire urbain aux accents d’été avec une touche edgy contrôlée. Référence à l’univers du rock’n’roll chez Lanvin Homme, le pantalon blanc se porte accompagné de boots montantes effet godillot. Plus cool, dans un esprit estivale très chic, la très élégante ligne Hermès Homme, propose le mix noir en blanc en jouant sur des effets de mailles. Lins tricotés ajourés à porter en contrasté avec un pantalon blanc ou un pantalon noir, la maille se fait très été et se marie de sandales graphiques soulignant une silhouette estivale et contrôlée.

© Lanvin SS/12
© Hermès SS/12


3/ Le Color Block te sublimeras !

A l’opposé du minimalisme et du look summer Edgy mixant blanc et noir, la couleur fait son grand retour et créée la surprise dans une garde robe masculine souvent bien trop sage. Tendance forte des podiums, de Milan à Paris, les créateurs ont fait le pari osé du coloris unique traité en aplat sur l’ensemble de la silhouette. Turquoises, Verts acides, Roses fuchsia ou encore Rouges vibrants, les podiums ont emprunté aux arcs-en-ciel leurs palettes de couleurs vives, voir explosives et nous ont offert des cocktails détonants mais profondément grisants où le vêtement devient couleur et inversement. 

© Bottega Veneta SS/12
© Kenzo SS/12
© Kenzo SS/12

Ainsi les néo yuppies osent la perfection d’un costume trois boutons Azur pour affronter le gris des marchés boursiers, ou le chic décontracté d’un trench porté en total look carmin – effet peps garantie.

© Costume National SS/12

Plus sage, plus élégant et plus facile à porter au quotidien, la tendance Color Block se décline également dans une version plus casual sur les pantalons. Mixé à un veste croisée à double boutonnage chez Dsquared, le pantalon fuchsia réveille une tenue un peu classique, porté nonchalamment avec une maille loose chez Hermès, le chinos corail donne indéniablement un avant-goût de vacances en certaines périodes ou le soleil a pu nous faire cruellement défaut.

© Dsquared SS/12
© Hermès SS/12


Et pour aller avec ceci me demanderez-vous ?

Spartiates, mocassins, sneakers montantes ou derby portés pieds nus, l’homme ose les souliers détournés. Chinos classique porté avec une fine sandale pour lui donner plus de légèreté, short de ville et mocassin pour plus d’urbanité, costume color-block cassé d’une paire de sneakers esprit Néo-Hip Hop ou encore veste sans manche pointue accompagnée d’un très classique mais très pointu soulier à bout fleuri et compensé, chaque style trouvera cet été chaussure à son pied ! Alors, amoureux des couleurs, hipster graphique où preppy chic en short urbain, amusez-vous, osez et profitez de ce très bel été !

A.