Fin de semaine ensoleillée, Les Garçons aux Foulards ont décidés de faire un petit saut afin de rendre visite à La Parisienne !
La Parisienne, c’est la toute dernière exposition organisée par la Galerie des Galeries afin de rendre hommage à cette femme que le monde entier nous envie ! La Parisienne pour, la décrire en quelques mots, a 30 ans, elle aime lire, dessiner, écrire, faire la fête, s’habiller, séduire ! Une femme moderne, vivant avec son temps, sans oublier son histoire, son passé, tout ce qui la conduite jusqu’ici.
Je rentre ainsi, un peu surpris, un peu intimidé, dans cet intérieur. Je me retrouve directement dans sa chambre, comme si cette parisienne, avait décidé de nous montrer tout d’abord ce lieu si souvent interdit au public.
© Les Garçons aux Foulards |
Lit capitonné, Liberty aux murs, rose poudré distribué par touche comme pour sublimer sa féminité. Au dessus de son lit, des portraits, des histoires, des souvenirs, rien n’est laissé au hasard. Une seule table de chevet. Une seule ? Personne ne dort à ses cotés ? La parisienne affronte-t-elle donc seule sa vie aujourd’hui ?
Quelques posts-its colorés nous laissent les traces de ses amants, de ses nuits partagées, de ses instants volés. Sur la table de chevet, un téléphone, tout droit sortie de chez nos grand-mères ? On adore ! Un livre, de grosses lunettes, un réveil art déco et un flacon de Chanel n°5 !... Un déshabillé posé négligemment sur une bergère nous conduit à son boudoir, sa salle de bain, son dressing. Mise en scène, une robe noire, Givenchy, brodée de plumes, habille un Stockman. On y admire du Margiela, du Rykiel, du Vanessa Bruno, on envie du Alaïa et on imagine la folle soirée ou cette robe vintage en lamé argent plissé, Mugler, fut portée. En se retournant, on aperçoit sa coiffeuse, cocoon feutré. On sent la poudre rose, le lait démaquillant, les savons parfumés ; une bonbonnière à cotons tels des guimauves colorées.
La baignoire, comme posée là, ses chaussons de bain qu’on pourrait croire encore humide. La Parisienne est partie, n’a rien rangée, même son rouge à lèvre n’est pas fermé.
© Les Garçons aux Foulards |
On emprunte ensuite un couloir imaginaire. Une table trône. Des roses rouge, un téléphone, on se laisse rêver à des amours passionnels, incompris, voir même interdits. Sur le mur, le visage de deux femmes, un portrait dessiné, sublimé, presque irréel. On ferme les yeux et on se laisse transporter dans son monde. Monde qu’elle accepte de nous faire découvrir, le temps d’une visite.
Puis nous arrivons dans son bureau. Il est tel qu’on se l’imagine, feutré. Un bureau en bois recouvert de cuir, y trainent des dessins, achevés ou inachevés, une tasse de café marquée de rouge à lèvre, des cigarettes, du maquillage ; autant de traces de son passage tout récent.
Puis nous arrivons dans son bureau. Il est tel qu’on se l’imagine, feutré. Un bureau en bois recouvert de cuir, y trainent des dessins, achevés ou inachevés, une tasse de café marquée de rouge à lèvre, des cigarettes, du maquillage ; autant de traces de son passage tout récent.
On aime le côté cabinet de curiosité. Sur les étagères de la bibliothèque, des Matriochkas noires Margiela, une main sous globe, des petits cadres, un poste de radio ancien et des livres, encore des livres. Collection d’objets chinés, qui racontent leur propre histoire. De l’autre côté de la pièce, une méridienne en cuir noir, et au dessus une photographie de Bettina Reihms. Une méridienne ou on l’imagine lire pendant des heures Simone de Beauvoir, Colette ou encore Marguerite Yourcenar, autant de femmes écrivains qui se sont battues pour ses droits.
© Les Garçons aux foulards |
Le salon clos notre visite. Murs rouge, un profond canapé en velours, une table basse et des livres toujours, dont certains ont la bonne idée d’avoir été montés en table afin de supporter un poste de télévision. Un cigare éteint dans un cendrier et un verre de vin rouge entamé sont les témoins de sa soirée. Un salon simple, confortable, intimiste, destiné à profiter de chaque instant.
© Les Garçons aux Foulards |
La cuisine enfin n’est que suggérée par la présence de quelques post-its. Pièce secondaire, ou la parisienne ne passe que très peu de temps. D’ailleurs qui l’imaginerait cuisinant ?
Mais chuuut, il est presque 19h… Je me dépêche de sortir car j’apprends que La Parisienne devrait rentrer et retrouver son appartement. Je pars léger, heureux de cette découverte, songeant au fait que la parisienne m’est très familière. Elle est un peu chacun de nous, et on a le plaisir de s’y retrouver dans ses goûts, ses lubies mais aussi ses travers.
A très vite chère Parisienne.
W.
Exposition La Parisienne - La Galerie des Galeries
Galeries Lafayette Haussmann - 40, Bld Haussmann - 75009 Paris
Du mardi au samedi - 11h-19h
http://www.lagaleriedesgaleries.com/
Exposition La Parisienne - La Galerie des Galeries
Galeries Lafayette Haussmann - 40, Bld Haussmann - 75009 Paris
Du mardi au samedi - 11h-19h
http://www.lagaleriedesgaleries.com/
Quel jolie récit !
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu l'occasion de voir cette expo, mais je vais m'empresser de le noter dans mon agenda.
Dès que tu feras un saut aux GL, fonce! je pense d'ailleurs, quelle t'inspirera! ;-)
RépondreSupprimerBelle plume, et je vois qu'il y a des références !!!!
RépondreSupprimerOn est plongé dans l'univers .
ça donne envie... (soupir)
les photos sont réussie. Le décors est cosi. On aimerais presque donner un coup de karcher à sa chambre afin de la redécorer dans un style ancien... Rétro, que je t'aime... Regression nostalgique d'une époque que je n'est pas connue mais qui me fait rêver.