mercredi 6 avril 2011

Scoup du jour : la Maison Balmain se sépare de Christophe Decarnin


Il y a des jours comme çà, ou tout n'est que délice et joie de vivre! Des jours où l'on ne travaille pas et ou le soleil resplendit! Des jours où l'on chante à tue-tête de bon matin et où l'on se dit qu'il va se passer des choses formidables!

Cette journée, c'est aujourd'hui! Et la nouvelle formidable que je pressentais, n'a pas tardée à poindre le bout de son nez. Le PDG de la Maison Balmain annonce officiellement que celle-ci se sépare de son Directeur Artistique Christophe Decarnin!

Ooooooh Grâce! Ooooooh Bonheur! Ooooooh Félicité! Entendez-vous les trompettes des anges dans le Ciel? Moi en tout cas, oui! Car, s'il y a bien un créateur que je n'ai jamais, mais alors jamais aimé, c'est bien Christophe Decarnin!!!! Décrire son style, pour moi, en quelques mots : un comble de vulgarité! Mais oui, mais oui! Et je pèse mes mots chers lecteurs!

Il est bien loin le temps ou Mr Pierre Balmain recevait dans ses salons de la rue François 1er, les plus grandes stars Hollywoodiennes, Marlène Dietrich, Katherine Hepburn pour ne citer quelles, où bien encore les têtes couronnées les plus en vue.


Pierre Balmain - Robe du soir brodée - Années 50


Bien loin le temps, où sa vision de la femme était celle d'une élégante Parisienne, en tailleur structuré, taille marquée. Bien loin également le temps ou Oscar de la Renta dirigea la Haute Couture à la fin des années 80.


Pierre Balmain - Tailleur de jour - Années 60

Au lieu de cela, nous avons eu droit à un massacre total et complet depuis l'arrivée de Christophe Decarnin à la tête de la Direction Artistique de Balmain en 2006 et un irrespect pour les codes de cette maison parisienne. Alors certes, vous me direz qu'il a permis à la belle endormie de revenir sur les devants de la scène, et d'habiller encore quelques stars planétaires au gout légendaire : Jennifer Lopez, Rihanna, Beyoncé... Je vous en laisse juge.... Enfin, pour cela, il faut surtout féliciter le travail du service presse!...

Balmain par C.Decarnin - SS/10
Mille pardons encore, chers lecteurs, si vous me trouvez un peu dur dans mon propos, mais le coté, t-shirt mité et robes de guerrière en cote de maille, dignes d'un revival de Tina Turner dans Mad Max, je n'adhère pas, mais alors pas du tout! 

Mad Max - Tina Turner
Mais je crois que le pire a été atteint pour les défilés des saisons SS/11 et FW/11-12 (en gros, collection de cet été et de l'hiver prochain). Car, lorsque la femme Balmain ressemble étonnement à une pâle copie de la femme Isabel Marant, en version Mad Max toujours (oui, c'est difficile de tirer totalement un trait sur ce qui nous inspire...), là on touche le fond!...

Balmain - SS/11
Et c'est donc à ce moment là, que toute la presse féminine, nous prétexte une dépression pour ce pauvre Christophe, apparemment au bout de ses forces, voir au bout du rouleau. La réalité est toute autre, et çà, peu sont ceux qui ont eu le courage de le dire dans le monde de la mode et des médias. La réalité, c'est surtout celle d'une Rédactrice Mode d'un très célèbre magazine français qui était consultante pour la maison  Balmain, et qui, suite à sa promotion à la tête de la Rédaction en Chef du même magazine à due tirer un trait sur ses autres activités professionnelles…
Et là, c'est le drame! Le pauvre directeur artistique, totalement perdue sans sa muse des temps modernes, fond, craque et n'apparait même pas au final du dernier défilé lors de la Fashion Week de Mars pour saluer ses invités. Nous supposons qu'il a due retrouver depuis, son Touquet natal… (cf : faites un saut sur le lien de l’histoire de la Maison Balmain sur le site officiel : http://www.balmain.com/christophe-decarnin-maison-balmain/ - moment magique garantie ! ) afin de se ressourcer, et trouver d’autres sources d’inspirations… C’est d’ailleurs tout le bien que nous lui souhaitons. Quant à la Maison Balmain, nous lui souhaitons de trouver un Directeur Artistique digne de son histoire, de la richesse de ses archives et du talent de son fondateur afin de perdurer et de rester, toujours, sur les devant de la scène !

J'attends avec impatience vos retours et commentaires chers lecteurs.

A très vite.

Votre dévoué A.

 

3 commentaires:

  1. Mais c'est d'un vulgaire ... je ne connaissais pas du tout son travail.. mais ... hurmf . Comment enfermer la femme dans un carcan. La mettre dans un stéréotype à la con. C'est prendre un morceau de tissu, quelques coup du cutter, des jupes ras la moules et une grosse étiquette révélant un chiffre exorbitant. Même "Jennifer" fais mieux !
    Il à emprunt son style dans les maison close et autre trottoir de passe? hahaha !

    Par contre le tailleur année 60, une merveille . waou ! Cintré , accentuant les formes du bassin. ha oui j'aime beaucoup les vêtements qui créer des accentuations .

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  2. Ps : je trouve que c'est scandaleux / tu sais qu'elles sont ses véritables sources d'inspiration?

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  3. Chère Miss Diamond,

    Merci de m'avoir fait partager ton avis. Et oui, c'est tristement vulgaire.... mais bon, moi ce qui me dérange dans le fond du fond, c'est le non respect des codes et de l'histoire d'une maison. Qu'il fasse de la cote de maille sexy, pour habiller Beyoncé sur scène, très bien! Mais pas en utilisant un aussi beau nom que celui de Balmain...

    Quant à ses inspirations, et bien écoute, il a travaillé de très nombreuses années pour Paco Rabanne... Donc la cote de maille doit venir de là (sachant que Paco Rabanne le faisait beaucoup mieux dans son temps), et pour le reste, c'est "merci les cahiers de tendances".... ;-)

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