vendredi 23 octobre 2015

A la rencontre de Fred Marzo


© Fred Marzo - FW15/16

Cela faisait déjà quelques saisons que nous suivions de près le travail raffiné du créateur de soulier parisien Fred Marzo. Amoureux de son style élégant et féminin, et de ses modèles d’escarpins répondant aux prénoms joliment surannés de Pierrette, Maguy ou Titine, Frédéric Foubet Marzorati de son vrai nom, nous surprend collection après collection, réinventant des associations d’agneau plongés, de veaux velours et peaux précieuses. Maître depuis plus d’un an au cœur du Marais, d’un boudoir consacré à son univers de sandales, salomés et autres bottines auxquelles succombent une clientèle fidèle à son style retro chic, Fred Marzo franchit le pas et lance pour cette saison une capsule homme proposant trois des modèles essentiels du vestiaire masculin - mocassin, derby et boots – le tout décliné en veau velours et veau glacé noir et argent et mis en scène dans une première campagne choc. L’occasion était trop belle d’interviewer le créateur de soulier et en profiter pour en savoir un peu plus sur son parcours, son univers, ses sources d’inspirations mais aussi sur ce nouveau challenge masculin !

© Fred Marzo

Etudiant au studio Berçot, puis jeune styliste, pouvez-vous nous raconter comment, l’escarpin, cet objet absolu de fantasme féminin, est arrivé dans votre vie ?

Les "chaussures" en général ont toujours eu une place importante pour moi déjà petit, mais l'escarpin représente tellement la femme, certes quelques fois une femme qu'on idéalise (surtout quand on est un homme) mais surtout une femme sexy quelque soit la hauteur du talon. On pense bien sûr tout de suite aux icônes telles que Marilyn Monroe ou Audrey Hepburn. Le déclic d'en faire mon métier s'est fait pendant mes études au Studio Berçot, le jour où une intervenante est venue nous expliquer son métier, je ne pensais pas qu'on pouvait être uniquement styliste chaussure...  

Une solide expérience chez Christian Louboutin et Sartore, comment ces deux maisons au style si différent vous ont-elles inspirées, façonnées ?

Toutes les expériences nous façonnent et nous font avancer, encore aujourd'hui j'apprends beaucoup aux côtés de Catherine Sartore, avec qui je collabore toujours, même si nos univers sont différents. 

© Les Garçons aux foulards - Fred Marzo - FW14

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre désir de vous exprimer et de lancer votre propre collection ?

Travailler pour une maison qui n'est pas la sienne est un travail bien différent, il faut répondre à un cahier des charges, l'univers de celle-ci n'est pas forcement le notre, on reste un exécutant et on peut parfois "tourner en rond" au bout d'un certain temps... Lancer ma propre marque et mes collections m'a permis de prendre du recul, de penser plus au produit tant pour moi que pour mon client, cela a toujours été un souhait, le plus difficile était de se lancer et d'oser!

Boutique Fred Marzo - 11, rue de Thorigny

Un savant mélange de sophistication contemporaine et de références rétro, le tout revisité, comment avez-vous crée cet univers au doux parfum suranné ?

Je n'ai pas cette impression d'avoir créée un univers, je ne me force pas, tout s'est fait et se fait encore très naturellement. 

© Les Garçons aux foulards - Fred Marzo SS15

Une ligne rouge sur l’arrière du soulier peinte à la main, un petit quelque chose de « Suivez moi jeune homme », pouvez vous nous en dire un peu plus sur cette signature stylistique qui caractérise chacune de vos créations?

Pour la petite histoire, durant la seconde guerre mondiale, faute de moyens, les femmes françaises se dessinaient au crayon noir la couture des bas sur la jambe pour rester féminines. J'ai voulu prolonger ce symbole de féminité qui se retrouve donc au dos de chacun de mes modèles femme et désormais homme.

© Les Garçons aux foulards - Fred Marzo FW14

A l’heure de l’hyper sexualisation et du grain de folie à tout va, vous restez dans un registre d’élégance et de finesse, n’est-il pas trop difficile de ne pas succomber aujourd’hui à une forme de facilité commerciale ?

C'est tellement plus sexy d'être élégant et raffiné, il faut savoir être subtil et fidèle à soi-même. Je n'aime pas me forcer, je préfère rester dans mon registre et suivre la ligne rouge que je trace depuis maintenant 5 ans.

© Les Garçons aux Foulards - Fred Marzo - FW15/16

Pourriez-vous définir en quelques mots les tendances souliers actuelles que vous percevez?

Non, je n'aime pas ce mot "tendance" qui ne veut plus trop rien dire. Il faut porter ce qu'on aime et ce qui nous va, se sentir à l'aise dans ses pompes dans tous les sens du terme. 

Toutes vos créations sont signées Made in France, est ce un code important pour vous ?

Bien sûr que c'est un code important pour moi, j'ai fait ce choix dès le départ car il y a un vrai savoir-faire en France et si nous lui tournons tous le dos nous risquons de le perdre. Vous n'imaginez pas tous les métiers passionnants qu'il y a autour du soulier, sans toutes ces personnes une marque ne pourrait exister. #madeinfrance

Face à une industrie du Luxe grandissant sans cesse et toujours en mouvement, n’est-il pas complexe pour un jeune créateur de rester fidèle à ses goûts, ses valeurs, et résister dans un marché ultra concurrentiel ?

 Je pense justement que le luxe c'est de rester fidèle à ses goûts, ses envies, ses valeurs. Le luxe ne devrait pas être une industrie, c'est cela qui est compliqué quand on est petit face aux grands (groupes). On ne nous laisse pas le choix que de résister.

Premier pas cette saison dans l’univers du soulier masculin, quelle est la genèse de ce projet ?

J'avoue que la genèse est un peu égoïste, tout en répondant à une demande des messieurs qui apprécient les collections femme et me réclamaient des modèles homme. 

© Les Garçons aux Foulards - Fred Marzo - FW15/16

Vos sources d’inspiration rétro chics sont-elles les même pour l’homme et la femme Fred Marzo?

Les sources d'inspirations peuvent être les mêmes mais seront traitées différemment. En règle générale, la femme reste plus fantaisie comparativement à l'homme qui osera moins, ça reste une généralité mais l'homme est plus classique.

Une campagne masculine de lancement extrêmement forte, mettant en avant le soulier, uniquement le soulier, sans aucun vêtement autour, comment vous est venue ce coup d’éclat stylistique justement « peu classique » ?

C'est avant tout un travail d'équipe et d ‘échange avec le photographe Tom Buisseret et Stéphanie Buisseret  directrice artistique de ce projet. L'impact de la campagne devait se faire sur la marque, mais aussi sur le produit, qui est le seul élément de stylisme de l'image - donc la nudité s'est imposée assez naturellement

© Fred Marzo - FW15/16
© Fred Marzo - FW15/16

Cette capsule homme a-t-elle pour objectif d’évoluer, de grandir, ou simplement d’habiller le compagnon de la « femme Fred Marzo » ?

Pour le moment la capsule est composée de trois modèles (un derby Fred, un mocassin Titoune et un bottillon Rémy), elle évoluera certainement dans les saisons à venir avec les matières et couleurs mais je voudrais que cela reste une capsule pour le moment, comme une parenthèse.

© Les Garçons aux foulards - Fred Marzo - FW15/16

De futurs projets dans l’univers du soulier ?

Pas de ligne enfant en perspective! (rires)

Un dernier petit mot peut-être sur vos sources d'inspirations pour l'été prochain?

La collection sera très 50's! Girly d'un côté avec une inspiration Hollywood/American dinner et très Parisienne de l'autre avec de jolis clins d’œil au New Look. 

Inutile de vous préciser à quel point nous sommes impatients de découvrir ces prochains modèles qui séduiront à n’en pas douter vos fidèles clientes. Un grand merci à vous Fred Marzo pour cette parenthèse et pour vos mots, à l’images de vos créations, justes et réservées !

A.


FRED MARZO

11, rue de Thorigny - 75003 Paris



© Fred Marzo - FW15/16

mardi 29 septembre 2015

Fashion Week de Milan – Gypsetteuse vs Néo Bourgeoise

© Prada SS16

Après New York et Londres, juste avant Paris, c’est au tour de Milan de présenter ses collections. Loin de l’époque faste de Milan, capitale d’une mode over bling du début des années 90, les créateurs italiens, et internationaux qui présentent leurs collections de l’autre côté des Alpes, désireux de séduire une clientèle internationale et asiatique de plus en plus importante ont fait évoluer leur style, vers un minimalisme et un casual wear plus contemporain, sans pour autant oublier leur racines méditerranéennes et leur amour des couleurs solaires et des motifs floraux. Moins « red carpet », plus « citywear », la femme italienne assume son coté bourgeois, sans pour autant le jouer premier degré ! Tour d’horizon d’une saison naviguant des codes néo bourgeois décomplexés à la Gypsetteuse romantique et bohème totalement assumée !


Gucci

Ayant énormément surpris le monde de la mode dès lors de son annonce à la tête de la direction artistique du Paquebot Kering – Gucci - mais aussi par une première collection sous le signe des 70’s, Alessandro Michele poursuit son immersion dans l’ADN de la maison Florentine et dans l’élégance surannée de cette mythique décennie. Le « vintage » devenant beaucoup plus qu’une inspiration, une matière à part entière, à travailler à l’infini. D’ailleurs, Roland Barthes disait lui-même «l’inactuel est le contemporain » ! Formule qui résume à elle seul e le travail du créateur romain.

© Gucci SS16
© Gucci SS16
© Gucci SS16
Aimant les références à la culture du Vieux Continent, le designer intitule sa collection «Carte du tendre», hommage à la géographie galante de Madeleine de Scudéry, s’inscrivant ainsi dans la filiation du mouvement précieux du XVIIe siècle. Nous dirions plutôt qu’il s’agirait d’une carte Germanopratine idéalisée. Faune intellectuelle et existentialiste ayant fuit à l’instant les bancs de la Sorbonne voisine, les jeunes femmes, coiffés de bérets s’en allant à la rencontre d’un Sartre mythique dans les caves de Saint Germain. Littéraire, intellectuelle, humaniste mais aussi Bohème derrière son impeccable costume de fausse bourgeoise.

© Gucci SS16
© Gucci SS16
© Gucci SS16

Mais les références de se limitent pas cette saison aux années 70, elles mixent avec un éclectisme décomplexé la garde-robe d’une élégante des années 40, 50, 60, 70. Prenant dans chacune de ses périodes quelques uns des éléments iconiques du vestiaire d’une élégante ayant traversée avec éclats plusieurs décennies, les réinterprétant avec les codes de la maison. Manteaux en fourrure à manches montées hautes détournée à grand coup de motifs végétaux travaillées en Intarsia, sages jupes plissées longueur midi que l’on retrouve, merveilleusement surpris, en python ou cuir métallisé, robe cocktail brodée en motif trompe l’œil, délicates blouse en organza rose portée sous un luxueux teddy en soie.

© Gucci SS16
© Gucci SS16
© Gucci SS16
Sans hiérarchie, cols pointus et blouses lavallières dialoguent avec les tailleurs flare de brocart, les jupes longues à plis creux se portent avec des mules à talons, les brocarts s’animent d’immenses coccinelles porte bonheur, ainsi que de sacs de dame en python à boucle deux G au succès annoncé. La richesse des matières et des éléments décoratifs frappent d’autant plus l’esprit qu’elle n’entrave en rien la délicate effronterie de ce vestiaire pour l’été prochain pouvant habiller intelligemment la mère, la fille, l’élégante romaine ou l’élite shanghaienne et c’est sans doute là, la plus belle pirouette stylistique de Alessandro Michele.

© Gucci SS16
© Gucci SS16


Prada

Indéniablement, l’un des plus beaux défilés de la créatrice italienne ces dernières saisons ! Une prodigieuse démonstration d’exubérance mêlant, comme sait si bien le faire Miuccia Prada, éléments modernes et références rétro chic. Toujours pionnière en matière de mode, Miuccia Prada ne cesse de nous surprendre, collection après collection. Restant toujours fidèle à son style, avant-garde et intellectuelle. La femme Prada, bourgeoise anti consensuelle, amatrice d’art éclairée, joue avec les codes et les conventions. 

© Prada SS16
© Prada SS16
© Prada SS16
Comme toujours, le vestiaire classique féminin est revisité, détournant les codes du bon goût, mixant références et clin d’œil stylistiques. Pour l’été prochain, Miuccia insuffle de façon quasi exceptionnelle, une fraîcheur et une joie de vivre toute estivale dans une collection luxueusement travaillée. Une folle combinaison de panneaux pied-de-poule ou prince-de-galles dans un esprit faussement Jacquie O’, de jupes transparentes en organza, de rayures verticales transposées sur des gazars, des mousselines, mais aussi travaillé sur de précieux boléros et manteaux en astrakan rasé et de couleurs pastels et gourmandes faisant échos à l’élégance surrannée des 60’s

© Prada SS16
© Prada SS16
© Prada SS16

Fausse bourgeoise, mais véritable esthète, la femme Prada n’a pas peur de mixer, les imprimés et les matériaux, cuir, python, soie et drap de laine froide, tout peut s’associer sur une seule silhouette sans craindre de fausse note. Quant aux voilettes, point d’orgue de toute toilette chic des 60’s, elles deviennent ici de larges filets de dentelle portés autour du cou – on adore.

© Prada SS16

© Prada SS16
© Prada SS16

© Prada SS16

© Prada SS16



Tod’s

Un vent rock’n’roll  souffle sur la dernière collection Tod’s !  Fini les jupes longueur midi en cuir rose poudre auxquelles nous avait habituée jusqu’à présent Alessandra Facchinetti. L’été prochain, la femme Tod’s bat le pavé Milanais avec un beat indéniablement groovy qui lui trotte dans les oreilles. Le cuir, matière noble qui a fait le succès de la maison italienne, se travaille en total look ou en détails, sur des ceintures, des empiècements, des cols, le tout parfois cloutés pour une attitude plus moderne. Mais qu’on se le dise, même si l’inspiration rock fait son entrée chez Tod’s, il s’agit bien du chic d’une jeunesse qui au cœur des 50’s vibrait pour ses nouvelles idoles

© Tod's SS16
© Tod's SS16
© Tod's SS16
A mi chemin des Hamptons et de la French Riviera, les blouses over size en coton immaculé se portent négligemment, les pantalons larges, que l’on retrouve dans toutes les collections, prennent des allures masculines de combinaisons de travail, chicisés d’accessoires en cuir et de carrés en soie imprimés noués autour du cou, les teddy court sont « piqués » forcément au boyfriend et les robes façon plages en coton brodées de délicates broderies mouchoir se « cassent » avec une besace et des mocassins d’esprit masculin. Aux pieds justement, des mocassins et des slippers bien surs ! Cloutés, en python noir ou en cuir argent, parfaits pour fouler les pavés de Saint-Tropez ou d’Ibiza.

© Tod's SS16
© Tod's SS16


Trussardi

Retour remarqué de Trussardi sur les devants de la scène mode cette saison, dans une ambiance résolument nomade. Nomade chic et urbaine cependant, la femme Trussardi s’inspirant des arides paysages désertiques pour mieux fouler le bitume de ses sandales compensées. 

© Trussardi SS16
© Trussardi SS16
© Trussardi SS16

Palette couleurs épicées, moutarde, orange sanguine et sable, faisant flotter sur le podium un parfum d’Orient eternel auquel nous succombons totalement à cette invitation au voyage superbement menée par Gaia Trussardi. Pour ce qui est de la silhouette, jupes fluides en cuir plongé portées avec des blouses over size, des manteaux en peau longueur XL, des pantalons ultralarges impeccablement coupés, portés avec de larges ceintures d'homme, Gaia Trussardi mixe les codes du masculin et du féminin, du tailleur et des matières, associant lins brut et soies, vestes de smoking loose et blouses légères – un véritable manifeste stylistique auquel nous ne pouvons qu’adhérer.

© Trussardi SS16
© Trussardi SS16
© Trussardi SS16
© Trussardi SS16


Mario Dice

Délicates guipures, broderies graphiques, sublimes plissés soleil, finitions mouchoirs, c’est tout un pan ultra glamour du vestiaire féminin que revisite dans un étonnant mélange de flamboyance et de fraîcheur Mario Dice. Jeune créateur au style féminin ultra séduisant qui fait de plus en plus parler de lui pour ses silhouettes luxueuses et modernes, celui-ci propose pour l’été prochain les indispensables glamourissimes d’une Gypsetteuse bohème (et certes certes fortunée). 

© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16

Robes de plage en guipure de coton blanches, ou en failles à rayures marines XXL rouges et bleues. Combinaisons pantalons portées sur sandales plates, jupons Boho en mousseline de soie imprimée associées à des Crop Top graphiques, caftans et robes longues somptueuses pour le soir brodées en all over dans des dégradées de rouge et de noir. 

© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16
On fond littéralement pour cette allure luxueuse et nonchalante que l’on imagine volontiers sur les lianes longilignes voguant tout l’été, voiles au vent, de Faro à Saint-Tropez en passant par le Monténégro et les Pouilles.

© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16
© Mario Dice SS16


Missoni

Dolce Vita ! C’est sans doute ce mot qui pourrait définir le mieux la dernière collection Missoni présentée à Milan. Robes de plages à l’élégance décontractée, sorties de bain ultra chic revisitées de cols polos et de petites manches pour leur apporter une touche sport, robes cocktails « cassées » à coups de Converses ou maillots de bain rétro et sandales, Missoni fidèle à son savoir faire revisite une fois de plus la maille de la façon la plus luxueuse

© Missoni SS16
© Missoni SS16
© Missoni SS16
Motifs géométriques, retravaillés à l’infini, rayures verticales allongeant les silhouettes, gamme de couleurs primaire faisant écho à une Méditerranée éternelle, que l’on ne cesse de prendre plaisir à redécouvrir été après été. Voguant de villégiature en villégiature de Positano à Cagliari, c’est bien plus qu’une mode à laquelle nous invite Angela Missoni, un véritable Life style hérité de sa famille, l’une des plus influente et élégante de la mode italienne, auquel nous ne pouvons que succomber.


© Missoni SS16
© Missoni SS16
© Missoni SS16
© Missoni SS16


© Missoni SS16


Arthur Arbesser

Un délicieux vent de fraîcheur souffle sur le podium Arthur Arbesser. Le créateur d’origine autrichienne s’envole pour l’Italie et cela lui fait le plus grand bien. Popelines de coton blanc, rayures marines, imprimés floraux, le tout mixé avec les coupes minimales auxquelles nous a habitué Arthur Arbesser, mais avec cette nonchalance estivale que l’on aime tant. Un vestiaire délicieux d’élégance suranné nous plongeant tout droit dans les glorieuses années 50, jupe longueur midi, polo en maille modernisé et top en coton blanc impeccable, un sans faute stylistique revisitant les grands classiques féminins avec une modernité indéniable. Côtes Sardes, Siciliennes ou des Crétoises, le plus difficile sera sans doute de choisir.

© Arthur Arbesser SS16
© Arthur Arbesser SS16
© Arthur Arbesser SS16
© Arthur Arbesser SS16


Des 50’s au 60’s en passant par les 70’s, la mode l’été prochain regardera vers ses plus belles heures et se nimbera de références élégantes de voyages en Méditerranée ou des grandes figures de la Nouvelle Vague. Silhouette faussement stricte jouant sur les codes bourgeois, ou liane bohème et Gypsetteuse, il faudra faire son choix pour déambuler dans les ruelles de Capri, Mykonos ou de Paris.

A.

© Missoni SS16