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© Les Garçons aux Foulards |
Il flotte toujours une énergie
bien spécifique en période de Fashion Week. Journalistes, buyeurs, photographes,
blogueurs du monde entier, se donnent rendez-vous quelques jours dans l’année à
Paris pour la semaine des collections, enchaînant les défilés aux 4 coins de la
capitale. Excitation toute particulière de découvrir les visions quasi
artistiques des créateurs pour la saison prochaine, mais aussi de l’ambiance,
des mannequins défilant de façon quasi frénétique sous le crépitement des flash
des photographes et la rythmique des sons électroniques. Mais aussi le plaisir,
un peu égoïste de s’habiller, avec un petit degré mode de plus. Et en période
de Fashion Week, il y a deux écoles. Ceux qui en font des tonnes, prêts à tout pour
se faire remarquer, espérant coûte que coûte être photographiés par les street styliste
du net ; mixant avec excès couleurs, matières, volumes, imprimés, frisant
parfois même les limites du ridicule. Et ceux, plus discrets, adeptes à l’image
des écoles belges ou japonaises, du « Less is more », misant sur la
discrétion et les détails, préférant jouer une forme de retenue vestimentaire,
mettant en avant le travail du créateur et la collection présentée plutôt que
sa propre personne. Option vers laquelle comme toujours nous nous sommes
orientés, correspondant d’avantage à notre vision personnelle de la mode.
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Une silhouette faussement
classique, détournant les pièces emblématiques du vestiaire masculin avec un twist. Associations de flanelles
grise, noire, de popeline de coton blanche et de cachemire noir formant un
uniforme radical, mixant pièces de créateurs et trouvailles plus mass market,
pour se glisser, sans passer totalement inaperçu, de défilés en défilés.
Décryptage de la tête au pied et de pied en cap !
- Un foulard – accessoire indispensable
pour tout Garçons aux Foulards que nous sommes, en version graphique, imprimé
sur une étamine noire tachetée de blanc Damir Doma
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- Une veste – noire bien sur, en flanelle
de laine pour détourner son côté smoking, avec un jeu de col châle intégré au bâtis de la veste qui
m’a fait définitivement craquer ! Givenchy
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- Une chemise – en popeline de coton
blanche dont le col et les pans dépassent pour apporter de la lumière et une
touche graphique à l’ensemble H&M
- Une maille – en cachemire noir et à col
rond, le pull over intemporel se détourne à coups de bords côte et de finitions
inspirées de l’univers du sportwear – Lafayette
Collection
- Un pantalon – à l’esprit sarouel,
masculin à double pince, presque austère en flanelle grise, bas cigarette et
revers forcement court, jeu de pans croisés à l’avant et à l’arrière Zara
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- Une pochette – plus encore, une sorte
d’uniforme mode qui ne me quitte jamais, et dont j’adapte uniquement la couleur
selon la tenue du jour, obligeant à résumer avec style en quelques centimètres
carrés ses priorités de la journée - Balenciaga
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- Une paire de soulier – pièce favorite
de cette tenue et vrai coup de cœur de cette saison, cela faisait bien
longtemps que les Fussbett, modèle
emblématique Marni, me faisaient de l’œil.
Inspirées par une silhouette quasi monacale, unisexe, elles se reconnaissent
par leurs semelles cuir, gomme, cordage d’espadrille et les franges de cuir
inspirées des mocassins masculins classiques. Hésitant, me posant toujours la
question de savoir si elles pourront s’associer facilement ou non avec ma vie
quotidienne, il faut parfois savoir s’accorder un petit coup de folie
stylistique et surtout s’amuser. En conclusion, avec une paire de chaussettes
en cachemire, elles sont parfaites pour cette fin de saison hivernale, et
j’attends avec impatience le retour des beaux jours pour les porter encore et
encore - Marni
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A.
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